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Droits de la Nature pour la Paix et le Développement, Conférence Annuelle Internationale le 10 décembre 2024 à Genève

13ème Conférence Annuelle Internationale à Genève Voir présentation détaillée

Droits de la Nature pour la Paix et le Développement, Conférence Annuelle Internationale le 10 décembre 2024 à Genève

13ème Conférence Annuelle Internationale à Genève Voir présentation détaillée

12th Annual International Conference on Rights of Nature for Peace and Sustainable Development - 2023 December 11 to 13, Geneva
Une Semaine de Rencontres de haut-Niveau, qui croisent les Sphères des Acteurs de la Société
Entre le FORUM DE PORTO-ALLEGRE et le FORUM DE DAVOS, la Plateforme de création et d'avancement de Projet au service de l'aboutissement de la Paix et des Objectifs du Développement Durable

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Informations pour s'inscrire

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Introduction

Merci de consulter le nouveau site du Forum de Genève sur l’url ci-dessous pour les informations et les inscriptions.
www.Geneva-Forum.com
13ème Conférence Annuelle Internationale sur les Droits de la Nature pour la Paix et le Développement - le 10 décembre 2024 à Genève
(Other continental or worldwide interested networks, please contact us)

Merci de faire suivre aux personnes que vous connaissez dans ce domaine.

Ci-dessous l’Appel à Contribution (Call for Abstract).

Pour toute proposition de communication à intégrer au programme, merci d’utiliser le formulaire sur cette page.

Appel à Contribution 2023 :

Conférence Annuelle Internationale sur les Droits de la Nature
dans le cadre du 15ème FORUM DE GENEVE à Genève, du 11 au 15 Décembre, 2023
Genève, Suisse Colonie de vacances
Valais
Suisse
Objectif Sciences International organise plusieurs colonies de vacances scientifiques dans le Valais Suisse, ainsi que d’autres vacances à la montagne en suisse, ce sur de nombreuses thématiques (nature, faune & flore, drones, géologie, architecture, paléontologie...). Pour plus d’informations, suivez ce lien sur les séjours nature.
Merci de consulter le nouveau site du Forum de Genève sur l’url ci-dessous pour les informations et les inscriptions.
www.Geneva-Forum.com

Le programme


FORMULAIRE D’INSCRIPTION (Voir Nouveau Site web)
LISTE DES PRESENTATIONS (Voir Nouveau Site web)
Mardi 12 décembre 2023 après-midi (communauté accueillie du Lundi 11 décembre après-midi au mercredi 13 décembre matin)

de 14:00 à 18:00

Mardi soir, de 19:00 à 23:00 : Dîner de Networking des réseaux Droits de la Nature

ENTREE GRATUITE SUR INSCRIPTION (Badge d’Accès aux Salles)

Simple Participation aux Frais (voir formulaire ci-dessous)
Les Présentations seront données en anglais et français. Les débats et les questions seront organisées en anglais et français. Merci d’utiliser le formulaire en bas de cette page pour vous inscrire, y compris si vous ne voulez qu’assistez comme auditeurs.
Menant à bien des Projets d’Education aux Sciences et de Sciences Citoyennes depuis 1992, et ayant créé les 1er séjours de Recherche Participative en 2004, l’ONG Objectif Sciences International a le Statut Consultatif Spécial auprès des Nations Unies. Active sur tous les continents, l’ONG organise tous les ans, depuis 2012, la Conférence Internationale Annuelle sur les Droits de la Nature aux Nations Unies à laquelle participent tous les Gouvernements actifs dans ce domaine, ou intéressés par les travaux. L’objectif de cette conférence organisée dans l’hémicycle des Nations Unies est de permettre aux acteurs et opérateurs de ce domaine d’échanger, de se rencontrer et de partager en direct, au niveau international le plus large.
Dialogues Interactifs de l’ONU et Droits de la Nature

Les experts qui sont sollicités tous les ans par le Bureau de l’ONU en charge de l’initiative Harmony with Nature, échangent déjà aux niveaux national et continental (Europe, Amérique du Nord...) selon divers groupes de thématiques. Cette Conférence organisée en Décembre permet de travailler sur les résultats des Dialogues Interactifs de Haut Niveaux ayant eu lieu, et de préparer la matière à penser en vue des prochains Dialogues Interactifs. Celles et ceux qui désirent échanger et partager leurs idées, pratiques et solutions, au niveau mondial, se réunissent en fin d’année à la Conférence Annuelle Internationale organisée à Genève.

Protection de la Nature / Personnalité Juridique de la Nature / Êtres Vivants / Développement Durable

Les nombreux organismes publics ou associatifs, et citoyen-ne-s, qui sont actifs dans le domaine des Droits de la Nature, se sont fédérés et organisés, au niveau mondial. Les grands acteurs mondiaux, les fédérations, et les acteurs spécifiques, s’organisent actuellement au niveau international et sont appelés à se rencontrer tous les ans en fin d’année, à la Conférence Internationale sur les Droits de la Nature, à Genève.

Cet espace annuel de mise en commun permet aux acteurs du domaine de mettre en commun pratiques, enjeux, solutions, idées, besoins.

Votre Ressource Annuelle d’Echanges

Suite aux réunions nationales qui ont lieu localement dans chaque pays, cette Conférence Internationale à Genève permet aux acteurs de se mettre en concertation, ou de s’informer mutuellement, des progrès et des actions qu’ils mènent durant l’année, ou qu’ils ont en projet.

Les acteurs présents à cette Conférence sont :

  • Acteurs locaux et régionaux des différents pays
  • Acteurs thématiques, par disciplines
  • Fédérations régionales ou nationales
  • Fédérations thématiques, par disciplines
  • Grandes Institutions des Droits de la Nature
  • Associations de défenses et de protection de la Nature
  • Ministères gouvernementaux (Environnement, Education, Recherche, Développement Durable…) et associations internationales de Ministères
  • Journalistes spécialisés (juridique, sciences, environnement, éducation, développement durable…)
  • Organismes de l’ONU (UNDP, UNEP…)

Les sujets qui sont à l’ordre du jour de cette année sont les axes du Bureau de l’ONU pour l’Harmonie avec la Nature :

  • Pour une Justice non anthropologique, et centrée sur la Terre
  • Pour une Economie écologique
  • Education pour un comportement naturellement respectueux de la Nature
  • Sciences et Recherche intégrées et transversales (Holistic Science)
  • Sciences Humaines pour les Droits de la Nature
  • Philosophie et Ethique
  • Arts, Media, Design et Architecture
  • La Théologie et la Spiritualité face aux Droits de la Nature
FORMULAIRE D’INSCRIPTION (Voir Nouveau Site web)
LISTE DES PRESENTATIONS (Voir Nouveau Site web)

Programme Détaillé

Les échanges entre les parties prenantes de cette réunion auront lieu à la fois sous la forme de pitchs très dynamique suivi de sous-groupes au sein desquels vous pourrez participer, et à la fois sous forme de Table-Ronde entre les intervenants, et bien entendu de débats avec l’audience de l’Assemblée.

Organisateur : ONG Objectif Sciences International, Genève

Président de Séance :

M. Thomas EGLI
Directeur Général
FORUM DE GENEVE aux Nations Unies : www.osi-genevaforum.org
En savoir plus sur Thomas EGLI, Fondateur d’Objectif Sciences International, Dirigeant du FORUM DE GENEVE

Co-Présidence :

M Colin ROBERTSON
Lawyer-linguist
Member of the Rights of Nature networks
Mrs Doris RAGETTLI
Founder
Rights of Mother Earth : https://www.rightsofmotherearth.com/
Mrs Vanessa HASSON
Lawyer
Director of MAPAS (Methods to Support Environmental and Social Practices) : http://www.mapas.org.br/

Voici le Programme des 5 jours du FORUM DE GENEVE de Décembre 2023, dans lequel sont décrit les journées dédiées à la Conférence sur les Droits de la Nature pour la Paix et les Objectifs du Développement Durable.

Programme of GENEVA FORUM 2023 (Public side)
Lundi matin : Badges ONU, Rendez-Vous et premières Rencontres
Mercredi 12h00 - 14h00 : Marche pour la Nature, à la Place des Nations (départ au plus tard à 12h40 des salles de Conférence, Photo de Groupe à 13h00 à la Place des Nations)
Lundi après-midi : Faire de la Nature le Centre de Priorité des Humains - Networking et Rendez-vous Individuels de Travail (One-on-One Meeting) Conférence en parallèle, comment concrétiser vos actions sur le long-terme grâce au format du Tourisme Responsable (voir Programme de la semaine)
Mardi matin : Stratégies de Défense des Droits de la Nature - Table-Ronde, Panel de présentations et débats juridiques et épistémologiques
Mardi après-midi : Mettre les Humains au Service de la Nature - Atelier de travail, Panel, Sous-Groupes et Restitutions de travail
Mardi soir : Repas de Networking Annuel des Réseaux des Droits de la Nature
Mercredi matin : Rencontre annuelle des acteurs du réseau - Continuation des sous-groupes de travail pour les membres de la communauté des Droits de la Nature qui le désirent, salles mises à disposition Conférence en parallèle, comment financer vos projets (voir Programme de la semaine)
Mercredi après-midi : Conférence permettant de trouver des formats de concrétisation de vos actions sur le long terme grâce aux Sciences Participatives (voir Programme de la semaine)

Session d’Ouverture Officielle - Mardi 12 Décembre 09h00

Session organisée en partenariat avec Rights of Mother Earth, le Bureau Harmony With Nature de l’ONU et Objectif Sciences International.

  • Points Clés
  • Remarques sur la Situation en Cours
  • Remarques de la part des Représentations Gouvernementales représentées



Présentations en cours de proposition pour 2023



Présentations ayant eu lieu en 2022

Présentations Validées



La conservation des sols par la restauration des éléments nutritifs du sol ORAL PRESENTATION

Based on research on soil pollution problems solved using organic farming #03 - Experimental Research on Soil for Nutrition, presented at the FAO in the Global Symposium Soil for Nutrition, Rome in July 2022". We would like to share the concept of this project in terms of soil conservation based on the right of nature protection in the environment. Because of the currently of soil in agriculture situation around the world has been destroyed. Both natural disasters due to climate change and humans : by the agricultural chemicals and the use of pesticides that are severely harmful to humans and the environment. In particular, it has a direct effect on the destruction of nutrients in the soil, it completely destroys nutrients that are beneficial to growing crops. The soils are not only the foundation for food, fuel, fiber and medical herbs, but they are also a key in the carbon cycle, storing and filtering water, and improving resilience to floods and droughts too. The degraded soil made the cultivation is of poor quality, yield and lack of nutrients that benefit the consumer’s body. It also affects the shortage of qualified food. Therefore, there is an urgent need for long-term soil improvement and restoration to increase soil nutrients that will be a source of nutrients for humans to be sufficient to sustain their livelihoods. For this research we focus on the quality of soil nutrient improvement by used the legumes The project of soil management by using organic farming by short life cycle planting such as legumes (Green bean, soy bean and peanuts), which can freeze nitrogen gases in the air of which the roots of plants are sucked into the soil by nitrogen fertilizer fixation process into the soil. After harvest, it’s ploughed and buried them for 15-30 days to decomposed and form primary nutrients such as nitrogen, phosphorus and potassium and secondary nutrients such as calcium, magnesium, sulfur into the soil. After the physical and biochemical testing. We found the better level of primary and secondary nutrients in soil were improved in significantly in SPSS testing program by one-way ANOVA revealed that there was a statistically significant difference in defined level between at least two groups (F (2, 291), p = 0.93) from 294 samples of target groups in 50 plot sites in northern of Thailand and we retesting in the soil science-laboratory that the result of soils nutrients value was also significantly satisfactory. Therefore, this project of Soil Conservation by Restoring Soil’s Nutrients is an achieved practical project to support SDG2 - Zero hunger, to improve the soil nutrients for humans sufficient to livelihoods without the effects by the shortage of qualified food. By long-term soil improvement and restoration to increase soil nutrients and can be conservation the soil according to the concept of right of nature in environment protection in the same time. And we are committed more to supporting SDG 3-good health and well-being, we will adding the herbs medical plants which has an inhibitory effect on viruses such as finger roots and ginger, to be the treatment of experimental research next time.

Mr Pathawit CHONGSERMSIRISAKUL, SiPa Research Organization, Bangkok, www.facebook.com/people/Siripen-and-Pathawits-Research-Citing-and-References/100063519369860


Rights of nature and the legal architecture of the oceans ORAL PRESENTATION

Recent studies on ocean connectivity show that humans and the marine environment are inextricably intertwined (Rogers, 2014 ; Popova et al. 2019) and that the oceans deliver vital ecosystem services for maintaining living conditions on Earth. Although our existence hangs in the balance, human activities continue to severely impact the ocean’s natural systems. Marine biodiversity loss and climate change bring to the fore the legal system’s role in preserving the socio-ecological balance of the marine environment. Undoubtedly, the Law of the Sea has been fertilized by developments taking place in environmental law (e.g., ecosystem approach, area-based management tools). However, the Law of the Sea’s ethos continues to rely on the jurisdictional division of the ocean into maritime zones and the protection of the marine environment is mostly sectoral. Systemic fragmentation problems are rife in the Law of the Sea because institutions, decision-makers and legislation are developed along these sectoral lines with little connectivity. In this current ethos, States play a fundamental stewardship role , but socio-environmental concerns have been overridden by resource-grabbing practices (Ranganathan 2019). To further complicate matters, effects of environmental degradation are felt far away from its sources making it difficult to apply key principles such as the precautionary principle. This is because key factors such as the relevant State/stakeholder and data are changeable as interests and priorities change. Scholars, such as Cloutier de Repentigny (2020) suggest revisiting human geological agency’ to deconstruct current State sovereignty and jurisdiction. The Rights of Nature (RoN) approach goes to the heart of the existing system and argues for reorganizing interests and priorities. This reorganisation is necessary because environmental law principles have failed to mitigate harmful ecological practices and adapt to global ecological change. (Kotzé, 2019).

By including Nature as a subject of law with rights, conversations about the governance of the oceans can transcend sectoral and State-centred boundaries. Theoretically, this paper utilises the RoN approach as a critical lens to examine the role of law where interests are multisectoral and challenges ecologically connected will situate its analysis on shifting paradigms in ocean governance from State-centred to nature-centred. This approach follows the recognition by the UN General Assembly that a paradigm shift from a human-centric society to an Earth-centred global ecosystem is needed to ensure a resilient planet (UN Doc. A/75/266 (2020)). From a practical perspective, the authors discuss whether RoN has been legally considered in a marine environmental setting. We pay special attention to States leading this discourse such as Ecuador whose 2008 Constitution recognizes Nature as a subject of rights. Arguably, Ecuador’s constitutional recognition could be seen as a pathway from anthropocentric to biocentric law. Our analysis focuses on the jurisprudence developed by States on this issue such as the Ecuadorian Constitutional Court’s reasonings in the 2015 Marmeza case where the Court explicitly acknowledged that aquaculture activities taking place at the Cayapas Mataje Mangrove Ecological Reserve violated the rights of nature. The papers finally reflect on the potential offered by RoN to re-imagine the law of the sea beyond inter-state rules.

REFERENCES :
- Cloutier de Repentigny, P. (2020) To the Anthropocene and beyond : The responsibility of law in decimating and protecting marine life’ Transnational Legal Theory 11:180-196.
- Kotzé L. (2019) A Global Environmental Constitution for the Anthropocene ?’ Transnational Environmental Law 8 : 11-33. Marmeza, Case N. 0507-12-EP, Constitutional Court of Justice of Ecuador, Judgement N. 166-15-SEP-CC, 2015
- Popova, E., et al. (2019) ‘Ecological Connectivity between the Areas Beyond National Jurisdiction and Coastal Waters : Safeguarding Interests of Coastal Communities in Developing Countries’ Marine Policy 104 : 90-102.
- Ranganathan, S. (2019). "Seasteads, land-grabs and international law. Leiden Journal of International Law." Leiden Journal of International Law 32 : 205-214.
- Rogers A et al, The High Seas and Us - Understanding the Value of High-Seas Ecosystems (The Global Ocean Commission 2014).
- United Nations General Assembly Seventy-Fifth Session Agenda Item 18. Harmony with Nature. Report of the Secretary General UNGA A/75/266. https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N20/199/25/PDF/N2019925.pdf?OpenElement
- Vidas D. (2011) The Anthropocene and the International Law of the Sea’ Philosophical transactions of the Royal Society of London 369 : 909-925.

Mrs Gabriela ARGUELLO, University of Gothenburg, Sweden, www.gu.se/en/school-business-economics-law/law/ocean-law-group


Récits de voyages et conscience écologique ORAL PRESENTATION

Le Centre de Recherches sur la Littérature des Voyages (CRLV), fondé à La Sorbonne en 1984 et actuellement accueilli à Aix-Marseille Université, fêtera ses 40 ans en 2024. Il regroupe environ 1800 membres, des spécialistes de diverses littératures, des historiens, des historiens de l’art, des géographes et des ethnologues, et étudie la littérature des voyages dans ses divers aspects : documentaire, esthétique et idéologique. Le domaine est donc balisé du simple « carnet de voyage » aux « voyages littéraires », en synchronie comme en diachronie. Attentif au « spatial turn », il propose un programme de recherches sur les récits de voyages et l’éveil des consciences écologiques, où la rigueur historique et l’esprit critique priment sur la dimension idéologique.

Etudier les grandes tendances de l’écriture de l’œkoumène, la graphie de la terre (ou géo-graphie, comprenant la terre au coeur de la « li-terra-ture »), l’habitat narratif, à travers lequel les voyageurs perçoivent la réalité qui sont réexaminées sur toute la période pré-moderne, moderne et contemporaine, permet d’exhumer et/ou d’inventer des types de récits susceptibles de tempérer la tendance à l’affranchissement et à l’abstraction qui caractérise les modes de vie et les comportements de notre modernité. Le projet du CRLV propose un grand chantier de recherches autour de ces récits viatiques de l’anthropocène. L’objectif est de réinscrire « Homo viator » dans le monde et d’y renouer son destin par le biais d’une riche palette d’écritures de la nature ; descriptions, exphrases, hypotyposes, taxinomies, intermédialités, symboles, et d’émotions ; peur du futur, empathie pour le vivant, tristesse, espoir, solastalgie.

Mrs Sylvie REQUEMORA, Centre de Recherches sur la Littérature des Voyages (CRLV), France, https://crlv.org


Et si les pratiques traditionnelles pouvaient conserver la biodiversité dans les milieux ruraux et contribuer au respect des droits de la Nature ? ORAL PRESENTATION

Et si les pratiques traditionnelles pouvaient conserver la biodiversité dans les milieux ruraux et faire respecter les droits de la Nature ? Défis de la conservation de la biodiversité et violation des droits de la Nature dans les milieux ruraux congolais : Expérience du couloir écologique du Parc National de Kahuzi Bièga en Chefferie de Nindja. La Chefferie de Nindja est l’une des chefferies que comprends le Territoire de Kabare en Province du Sud-Kivu (RDC). Dans cette chefferie, y compris le couloir écologique du parc, la chasse illicite est devenue une activité fréquente, diverses autres menaces à la biodiversité s’y accentuent. Les populations vivant dans ces milieux ruraux considèrent non seulement que leurs droits d’accès aux ressources naturelles (terres agricoles, minerais, bois, etc.) sont violés mais bien plus encore que la suprématie de leurs coutumes, de leurs traditions et cultures sont totalement bafouées et subiront des conséquences invisibles à l’heure actuelle. L’Homme règne plus encore en souverain sur les écosystèmes en milieu rural mais également se considère toujours comme le seul vivant sur la planète, au détriment de la biodiversité animale et végétale pour ne citer que cela. Nous sommes conscients que les Droits de la Nature dépassent le Droit de l’environnement traditionnel qui se borne à protéger une nature outil et propriété de l’être humain aux seules fins d’une croissance alimentée. Malheureusement cela reste une des rhétoriques dans les milieux ruraux et nécessitent que les connaissances traditionnelles, autochtones et culturelles soient de mise à profit pour la conservation et la survie des communautés locales. Les scientifiques devraient également abandonner l’idée de faire participer les communautés locales mais plutôt se faire intégrer au sein de ces communautés rurales pour une action durable. N’est-il pas possible d’inclure les savoirs traditionnels, autochtones et culturels ainsi les pratiques coutumières dans la conservation de la biodiversité pour le respect et des Droits de la Nature ? Faut-il repenser les approches d’interventions dans les milieux ruraux ? Les changements climatiques et la perte de la biodiversité, c’est à nous tous.

Mr Gervais MUDERHWA NSHOMBO, MKAAJI MPYA asbl, République Démocratique du Congo, https://mkaajimpya.org


PROTECTING THE RIGHTS OF NATURE ORAL PRESENTATION

It is instilled in the constitution of Ghana, the state owner of natural resources including minerals underground and it provides the license for companies to mine. For over a decade, there is being a failure to curb illegal mining which has destroyed lives, land forest reserves, and residential settlements and caused the death of residents in these mining communities. Many Communities, Livelihood, and Environments has being destroyed by these illegal activities. During the illegal mining, they dig deep holes in the earth using explosives and excavators, destroy forest reserves and wash the gold dust with mercury in nearby water bodies. These water bodies are polluted and this serves as the only drinking water in these communities. Hundreds of lives has being lost to mercury poisoning An intergovernmental solution is needed to curb this destruction of nature. The political will of the government, the influence of traditional and religious leaders, and law enforcers are needed to build a consensus on protecting the rights of nature. In 2020, during the pandemic and all attention was on Covid, my NGO called Social Gospel Movement embarked on a campaign to draw awareness to acknowledge our dependence on nature and the importance of living in harmony with nature.

At Social Gospel Ministry (SGM), we recognize species and ecosystems not as a resource for human depletion to humans but as allies in our ecosystem In 2020 February, SGM pushed for legislation for the Ghanaian Government to enact rights for the river bodies in Ghana, which have been destroyed by operators of illegal mining popularly known as GALEMSEY. These illegal miners use chemicals that are poisonous to water bodies, which serve as drinking water for some local communities. There have been serious implications for these activities. Subsequently, communities like Amenfi-East, Tarkwa Nsuaem, and Prestea Huni-Valley District have established bills of rights that establish the right to local self-government, the right to a healthy environment, the right to clean water, and protection for the local environment. This proves that nature is a property.SGM has been educating the other school of thought who don’t believe in the Rights of Nature Approach and over the years and we have been vindicated, as water bodies have been cleared since the termination of illegal mining and water-related diseases like cholera, malaria and its prevalence has been drastically reduced.

Mr Emmanuel Nyarko APPIAH, zetex incorporated, United Republic of Tanzania


Bringing The Sacred Back Into Nature : A Proposal To Re-Evaluate Our Relationship With The Environment ORAL PRESENTATION

In many indigenous cultures both past and current, there is a belief that the environment and nature is installed with a spirituality. This same, or similar belief, was also found in other ancient cultures and traditions which gave trees, and bodies of water, such as wells and springs, a sacredness and recognised that the environment had an important and essential place within the world. The Rights of Nature is about recognising that humans need to adopt more eco-centric attitudes and behaviours towards the environment and to other species and to move away from the anthropocentric view that is causing environmental harms and species loss.





This presentation will add that by also looking through a more deeper lens into what has been considered the sacredness of natural objects, that this may further assist in re-evaluating the human relationship with the natural world, creating a more reciprocal interchange and also enhance both the well-being of the enviroment and of humans.

Julie Elizabeth BOYD, United Kingdom




















Nature of Rights and International Law ORAL PRESENTATION

La dégradation du monde naturel est une préoccupation commune de l’humanité. Le changement du climat de la terre et ses effets néfastes montrent notre vulnérabilité face aux développements dans des endroits éloignés et la nécessité de collaborer au-delà des frontières nationales - les problèmes d’une nation sont les problèmes du monde. C’est pourquoi les hommes politiques et les chercheurs, les institutions non gouvernementales et internationales, ainsi que les citoyens individuels ont cherché à protéger l’environnement. Le droit international de l’environnement a été introduit afin de réduire la dégradation croissante de l’environnement. Cependant, malgré cela, le système juridique reste imparfait. La structure existante aborde les dommages environnementaux sous l’angle du "seuil", en légalisant un niveau de destruction de l’environnement. Les lois nationales de protection de l’environnement considèrent généralement l’homme en premier lieu et la nature en dernier lieu, ne s’attaquant donc pas à la cause profonde et exigeant une solution alternative. Cet article soutient que la nature ne doit pas être considérée comme une propriété ou un objet humain, mais que ses droits doivent être pris en compte.

La vie n’est durable que si l’environnement est protégé, car les humains et la nature sont interconnectés. Les animaux, les forêts, les humains, les rivières et les plantes ont tous le même droit d’exister. Par conséquent, des restrictions sont nécessaires pour préserver l’équilibre de l’écosystème, comme l’abattage d’arbres pour construire une maison, alors que l’extermination d’une espèce animale ou la destruction d’une forêt a des répercussions négatives sur l’humanité.

Par conséquent, un écosystème devrait se voir accorder un statut de parent légal lui permettant de se défendre en justice contre la dégradation de l’environnement qui est le résultat d’un développement particulier ou du changement climatique. Des pays comme l’Équateur, la Bolivie, la Nouvelle-Zélande et l’Inde, ainsi que plusieurs communautés américaines ont reconnu les droits de la nature. En outre, l’Assemblée générale des Nations Unies considère les droits de la nature, en indiquant une proposition de Déclaration universelle des droits de la Terre Mère, 2010. En outre, la Cour internationale de justice reconnaît la protection de la nature [par exemple, Hongrie c. Slovaquie, (1997) ICJ Rep, dans une opinion séparée, le vice-président]. Ce document traite des droits fondamentaux et des fondements juridiques qui façonnent les droits de la nature.

Md Jahid Hossain Bhuiyan, Independent University, Bangladesh, www.iub.edu.bd


FONCIER EN AFRIQUE : la nécessité d’une nouvelle approche pour un Développement Durable. ORAL PRESENTATION

En Afrique, il est établi que la terre est un " Patrimoine Commun" à la communauté. Loin d’être anonyme et interchangeable, elle reste sacrée dans sa relation avec l’homme. En général, l’homme Africain considère la terre comme " une divinité détenant des pouvoirs vitaux qu’il convient de traiter avec précaution ".Cette situation constitue une bombe à retardement du continent et souffre de toutes les critiques et controverses doctrinales. Ces critiques jugent que les richesses liées à la terre en Afrique et partant la question foncière, restent sous l’emprise des pratiques et usages communautaires improductives et inégalitaire. De ce fait, nos partenaires au Développement mobilisent sans cesse des moyens techniques, financiers, politiques et autres pour influencer la réforme des régimes fonciers africains Considérés comme "impropres". Car de toute conviction, la terre africaine peut bien nourrir et être un vecteur économique pour le développement du continent, à condition qu’elle soit sécurisée. Toutefois la complexité, sinon la difficulté de la problématique foncière en Afrique n’est pas à occulter. Dans ce continent, les question de Gouvernance et de propriété foncière, et en particulier celle d’accès à la terre, s’inscrivent dans un contexte de rapports hommes- femmes-jeunes , zones urbaines et rurales. Ces rapports cachent des réalités différentes et complexes , et dont des implications profondes sur les droits, devoirs et responsabilités des citoyens, ce qui compromet l’accès à la terre pour des groupes marginalisés ou victimes de discrimination comme les femmes et les jeunes. Ces critiques adressées sans doute contre l’emprise des droits communautaires sur la terre en Afrique, se traduisent ces dernières années par une forte incitation des États Africains à réformer leurs régimes fonciers.

Mr TAM Jean Paul, Ministère des Affaires Foncières - Cameroun, Cameroon



Les enjeux juridiques, écologiques, économiques et socioculturels du fleuve Congo et de son bassin versant ORAL PRESENTATION







Le Festival Kongo River est une Initiative citoyenne transversale et à plusieurs résonnances ; touristique, culturel, écologique, environnemental, économique et diplomatique. Le Festival Kongo River plaide pour une prise de conscience collective quant aux enjeux liés non seulement à l’eau douce, qui devient de plus en plus une ressource vulnérable, mais aussi, à la protection d’un des plus grands fleuves du monde "le fleuve Congo" et son bassin versant ainsi que de la nature, en général. Le bassin du Congo est au centre de tous les enjeux écologiques et environnementaux actuels avec la crainte du réchauffement climatique.









Sans une prise de conscience aiguë, des programmes dédiés, des campagnes de sensibilisation permanente et des actions continues, les atouts du deuxième poumon de la planète se transformeront en fardeaux et plusieurs populations connaîtront la disette, la désolation au rythme des catastrophes naturelles prévisibles. Le Festival Kongo River est une cloche d’alerte, il sonne le réveil des consciences ankylosées dans des mauvaises pratiques pour une renaissance dans une nouvelle culture écocitoyenne. La défense de la nature est rentable pour les nations. Le coût de la protection du milieu naturel est beaucoup plus faible que le coût de sa reconstitution.




Mr KUNDA Vincent, ONG KONGO RIVER, République Démocratique du Congo, www.festivalkongoriver.com











Les mobilisations pour les droits des rivières et des fleuves en France ORAL PRESENTATION

A l’heure de la crise bio-climatique, le mouvement pour les droits de la nature apparaît comme essentiel afin de repenser notre relation au Vivant. Il l’est d’autant plus en ce qui concerne les fleuves et rivières : sources de subsistance et de loisir, de fascination et de crainte, la santé de nos rivières nécessite un virage juridique pour sortir de l’Anthropocène. Le mouvement des droits de la nature connaît ainsi un fort succès en France. Une campagne d’expérimentation locale est portée par l’association Wild Legal pour démontrer la faisabilité juridique mais aussi l’opportunité politique, sociale et écologique de cette évolution légale.

Le droit français porte en son sein de nombreux outils mobilisables en ce sens et notre objectif est d’apporter un appui juridique à plusieurs gestionnaires de rivière qui souhaitent, à l’échelle de leurs territoires, mettre en œuvre une telle reconnaissance de droits. En collaboration avec le Réseau Rivières Sauvages (hydrologues) et de nombreux acteurs de terrains volontaires, ce projet d’expérimentation a pour ambition d’être répliqué partout en France pour faire avancer le débat autour de la reconnaissance des droits de la nature. .

Mrs Marine CALMET, Wild Legal, France, www.marivierecestmoi.fr



















L’école du Buen Vivir - au coeur de la forêt ORAL PRESENTATION

L’école du Buen Vivir promeut l’éducation écologique de manière interdisciplinaire et holistique pour les jeunes et les adultes et co-crée un espace pour vivre en harmonie avec le vivant, en respectant les droits de la Nature, en mettant en œuvre et en articulant les pratiques déjà existantes dans la communauté, liées aux principes des droits de la Nature et du Buen Vivir. La méthodologie suppose un enseignement par l’art et des expériences holistiques, avec une immersion dans l’environnement naturel. L’école du Buen Vivir est un projet itinérant et replicable, il est vivant, et propose une méthodologie d’éducation écologique avec l’articulation d’un réseau local qui se forme autour de l’initiative. Des activités interdisciplinaires sont développées concernant la promotion de l’économie écologique et solidaire, en contemplant les communautés du territoire qui ont des activités orientées vers les pratiques du Buen Vivir et dans le respect des droits de la Nature, comme les professionnels de la santé intégrative, les producteurs et les connaisseurs de plantes médicinales et autres agro-foresterie, la permaculture et les connaissances traditionnelles locales. Le projet accueille des visiteurs dans quatre types de programmes : Semer, pour les élèves des écoles primaires et secondaires ; Germer, pour les étudiants universitaires ; Enraciner, pour les institutions et Fleurir, pour le grand public. Nous cherchons à développer une gestion fluide, intégrative et organique, de sorte que la durée de chaque programme et le nombre de participants sont des aspects flexibles qui peuvent varier en fonction des besoins de chaque groupe.


On considère que tant dans le projet pilote (d’une durée 7 jours) que dans les deux mini-éditions (durée de 1 à 2 jours) déjà réalisées (programme Fleurir), le projet a atteint son objectif de démonstration pratique de l’efficacité des droits de la Nature, de la promotion de la spiritualité écologique. La méthodologie nous invite à manifester l’enseignement intégral d’une éducation écologique qui active non seulement les récepteurs cognitifs de l’esprit mais aussi les récepteurs sensibles, le cœur et le champ énergétique, subjectif et subtil de chaque participant et du groupe. Cette méthodologie s’est avérée efficace, car les déclarations et les sentiments des participants rapportent qu’à travers les immersions dans la Nature et les expressions artistiques les plus variées, la notion d’être Nature, la connexion avec l’essence naturelle de ce qu’est l’être humain, est marquée dans le corps et dans la conscience. Il est possible de constater que le reconnexion avec ou la création d’une identité humaine vivant en harmonie avec la Nature s’est fait par le biais de pratiques écologiques et d’économie solidaire, exprimées dans la gestion de l’açaí Juçara à Bertioga ; la commercialisation d’objets et de services liés aux arts tels que les ateliers de céramique, d’écriture créative et de thérapie sonore ; ainsi que la confection de repas à partir de PANC (plantes alimentaires non conventionnelles) et de cosmétiques naturels.

Mrs. HASSON DE OLIVEIRA Vanessa and MORAES GONCALVES Luisa, MAPAS, Brazil, https://mapas.org.br/escola-do-bem-viver


A UN Declaration for Rights of Mother Earth ORAL PRESENTATION

Humans have rights
Corporations have rights
But Nature is treated as a commodity

With our global petition we are asking the UN to adopt a Universal Declaration of Rights of Mother Earth to complement the Human Rights Declaration.
We are part of Mother Earth and are interrelated with the entire web of life on Earth. It is not possible to honor only the rights of humans without honoring the rights of all species and Mother Earth, without causing a misbalance in the ecosystem.

Please sign and share the global petition for a UN Declaration of Rights of Mother Earth at : https://www.thepetitionsite.com/826/567/703/

Rights of Nature in a nutshell : Under current law, Nature is treated as a commodity and has no legal rights. This loophole in the law contributes greatly to the exploitation and destruction of Mother Earth. Western laws in a way promote and legalize the destruction and harm people inflict on Nature, by considering activities such as mining and industrial pollution as legal.

Why it is more urgent than ever to respect the rights of Nature
Some crucial global boundaries have already been crossed, such as greenhouse gas emissions into the atmosphere and biodiversity loss (we have lost over 60% since 1970). We have destabilised the ecological balance. Climate change and the loss of biodiversity for example, are some of the symptoms. Learn more about the Planetary Boundaries : https://stockholmresilience.org/research/planetary-boundaries.html
Mrs Doris RAGETTLI, Rights of Mother Earth, Switzerland, www.RightsofMotehrEarth.com


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Le FORUM DE GENEVE est une réunion annuelle de la communauté concernée par les droits de la nature. Les différents acteurs, nationaux, régionaux et internationaux des différents pays et des différentes disciplines associées à ce thème seront ici afin de partager leurs pratiques, expériences et savoirs.
Rencontrer cette multitude d’acteurs concernés, tels que :

  • des associations,
  • des ministères gouvernementaux,
  • des organismes nationaux et internationaux,
  • des journalistes,

  • vous permettra de renforcer vos projets en cours et à venir.
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