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Droits de la Nature pour la Paix et le Développement, Conférence Annuelle Internationale du 13 au 15 décembre 2021 à l'ONU

10ème Conférence Annuelle Internationale aux Nations Unies Voir présentation détaillée

Droits de la Nature pour la Paix et le Développement, Conférence Annuelle Internationale du 13 au 15 décembre 2021 à l'ONU

10ème Conférence Annuelle Internationale aux Nations Unies Voir présentation détaillée

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10ème Conférence Annuelle Internationale sur les Droits de la Nature pour la Paix et le Développement - du 13 au 15 décembre 2021 à l’ONU
Conférence organisée sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Harmonie avec la Nature
(Other continental or worldwide interested networks, please contact us)

Merci de faire suivre aux personnes que vous connaissez dans ce domaine.

Ci-dessous l’Appel à Contribution (Call for Abstract).

Pour toute proposition de communication à intégrer au programme, merci d’utiliser le formulaire sur cette page.

Appel à Contribution 2021 :

Conférence Annuelle Internationale sur les Droits de la Nature
dans le cadre du 13ème FORUM DE GENEVE à l’ONU, du 13 au 17 Décembre, 2020
Organisation des Nations Unies, Genève, Suisse Colonie de vacances
Valais
Suisse
Objectif Sciences International organise plusieurs colonies de vacances scientifiques dans le Valais Suisse, ainsi que d’autres vacances à la montagne en suisse, ce sur de nombreuses thématiques (nature, faune & flore, drones, géologie, architecture, paléontologie...). Pour plus d’informations, suivez ce lien sur les séjours nature.

FORMULAIRE D’INSCRIPTION
LISTE DES PRESENTATIONS
Lundi 13 décembre après-midi, mardi 14 décembre toute la journée, mercredi 15 décembre matin, 2021

de 09:00 à 18:00

Mardi soir, de 19:00 à 23:00 : Dîner de Networking des réseaux Droits de la Nature

ENTREE GRATUITE SUR INSCRIPTION (Badge d’Accès à l’Organisation des Nations Unies)

Simple Participation aux Frais (voir formulaire ci-dessous)
Les Présentations seront données en anglais et français. Les débats et les questions seront organisées en anglais et français. Merci d’utiliser le formulaire en bas de cette page pour vous inscrire, y compris si vous ne voulez qu’assistez comme auditeurs.
Menant à bien des Projets d’Education aux Sciences et de Sciences Citoyennes depuis 1992, et ayant créé les 1er séjours de Recherche Participative en 2004, l’ONG Objectif Sciences International a le Statut Consultatif Spécial auprès des Nations Unies. Active sur tous les continents, l’ONG organise tous les ans, depuis 2012, la Conférence Internationale Annuelle sur les Droits de la Nature aux Nations Unies à laquelle participent tous les Gouvernements actifs dans ce domaine, ou intéressés par les travaux. L’objectif de cette conférence organisée dans l’hémicycle des Nations Unies est de permettre aux acteurs et opérateurs de ce domaine d’échanger, de se rencontrer et de partager en direct, au niveau international le plus large.
Dialogues Interactifs de l’ONU et Droits de la Nature

Les experts qui sont sollicités tous les ans par le Bureau de l’ONU en charge de l’initiative Harmony with Nature, échangent déjà aux niveaux national et continental (Europe, Amérique du Nord...) selon divers groupes de thématiques. Cette Conférence organisée en Décembre permet de travailler sur les résultats des Dialogues Interactifs de Haut Niveaux ayant eu lieu, et de préparer la matière à penser en vue des prochains Dialogues Interactifs. Celles et ceux qui désirent échanger et partager leurs idées, pratiques et solutions, au niveau mondial, se réunissent en fin d’année à la Conférence Annuelle Internationale organisée à l’ONU.

Protection de la Nature / Personnalité Juridique de la Nature / Êtres Vivants / Développement Durable

Les nombreux organismes publics ou associatifs, et citoyen-ne-s, qui sont actifs dans le domaine des Droits de la Nature, se sont fédérés et organisés, au niveau mondial. Les grands acteurs mondiaux, les fédérations, et les acteurs spécifiques, s’organisent actuellement au niveau international et sont appelés à se rencontrer tous les ans en fin d’année, à la Conférence Internationale sur les Droits de la Nature, à l’ONU, à Genève.

Cet espace annuel de mise en commun permet aux acteurs du domaine de mettre en commun pratiques, enjeux, solutions, idées, besoins.

Votre Ressource Annuelle d’Echanges

Suite aux réunions nationales qui ont lieu localement dans chaque pays, cette Conférence Internationale à l’ONU permet aux acteurs de se mettre en concertation, ou de s’informer mutuellement, des progrès et des actions qu’ils mènent durant l’année, ou qu’ils ont en projet.

Les acteurs présents à cette Conférence sont :

  • Acteurs locaux et régionaux des différents pays
  • Acteurs thématiques, par disciplines
  • Fédérations régionales ou nationales
  • Fédérations thématiques, par disciplines
  • Grandes Institutions des Droits de la Nature
  • Associations de défenses et de protection de la Nature
  • Ministères gouvernementaux (Environnement, Education, Recherche, Développement Durable…) et associations internationales de Ministères
  • Journalistes spécialisés (juridique, sciences, environnement, éducation, développement durable…)
  • Organismes de l’ONU (UNDP, UNEP…)

Les sujets qui sont à l’ordre du jour de cette année sont les axes du Programme de l’ONU pour l’Harmonie avec la Nature :

  • Pour une Justice non anthropologique, et centrée sur la Terre
  • Pour une Economie écologique
  • Education pour un comportement naturellement respectueux de la Nature
  • Sciences et Recherche intégrées et transversales (Holistic Science)
  • Sciences Humaines pour les Droits de la Nature
  • Philosophie et Ethique
  • Arts, Media, Design et Architecture
  • La Théologie et la Spiritualité face aux Droits de la Nature

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FORMULAIRE D’INSCRIPTION
LISTE DES PRESENTATIONS

Programme Détaillé

Les échanges entre les parties prenantes de cette réunion auront lieu à la fois sous la forme de pitchs très dynamique suivi de sous-groupes au sein desquels vous pourrez participer, et à la fois sous forme de Table-Ronde entre les intervenants, et bien entendu de débats avec l’audience de l’Assemblée.

Organisateur : ONG Objectif Sciences International, Genève

Président de Séance :

M. Thomas EGLI
Directeur Général
FORUM DE GENEVE aux Nations Unies : www.osi-genevaforum.org
En savoir plus sur Thomas EGLI, Fondateur d’Objectif Sciences International, Dirigeant du FORUM DE GENEVE

Co-Présidence :

M Colin ROBERTSON
Lawyer-linguist
Member of the Rights of Nature networks
Mrs Doris RAGETTLI
Founder
Rights of Mother Earth : https://www.rightsofmotherearth.com/
Mrs Vanessa HASSON
Lawyer
Director of MAPAS (Methods to Support Environmental and Social Practices) : http://www.mapas.org.br/

Voici le Programme des 5 jours du FORUM DE GENEVE de Décembre 2021, dans lequel sont décrit les journées dédiées à la Conférence sur les Droits de la Nature pour la Paix et les Objectifs du Développement Durable.

Programme of GENEVA FORUM 2023 (Public side)
Lundi matin : Badges ONU, Rendez-Vous et premières Rencontres
Mercredi 12h00 - 14h00 : Marche pour la Nature, à la Place des Nations (départ au plus tard à 12h40 des salles de Conférence, Photo de Groupe à 13h00 à la Place des Nations)
Lundi après-midi : Faire de la Nature le Centre de Priorité des Humains - Networking et Rendez-vous Individuels de Travail (One-on-One Meeting) Conférence en parallèle, comment concrétiser vos actions sur le long-terme grâce au format du Tourisme Responsable (voir Programme de la semaine)
Mardi matin : Stratégies de Défense des Droits de la Nature - Table-Ronde, Panel de présentations et débats juridiques et épistémologiques
Mardi après-midi : Mettre les Humains au Service de la Nature - Atelier de travail, Panel, Sous-Groupes et Restitutions de travail
Mardi soir : Repas de Networking Annuel des Réseaux des Droits de la Nature
Mercredi matin : Rencontre annuelle des acteurs du réseau - Continuation des sous-groupes de travail pour les membres de la communauté des Droits de la Nature qui le désirent, salles mises à disposition Conférence en parallèle, comment financer vos projets (voir Programme de la semaine)
Mercredi après-midi : Conférence permettant de trouver des formats de concrétisation de vos actions sur le long terme grâce aux Sciences Participatives (voir Programme de la semaine)

Session d’Ouverture Officielle - Mardi 14 Décembre 09h00

Session organisée en partenariat avec Rights of Mother Earth, le Bureau Harmony With Nature de l’ONU et Objectif Sciences International.

  • Points Clés
  • Remarques sur la Situation en Cours
  • Remarques de la part des Représentations Gouvernementales représentées

Présentations en cours de proposition pour 2021

Présentations Validées

Présentations cette année

A UN Declaration for Rights of Mother Earth ORAL PRESENTATION

Humans have rights
Corporations have rights
But Nature is treated as a commodity

With our global petition we are asking the UN to adopt a Universal Declaration of Rights of Mother Earth to complement the Human Rights Declaration.
We are part of Mother Earth and are interrelated with the entire web of life on Earth. It is not possible to honor only the rights of humans without honoring the rights of all species and Mother Earth, without causing a misbalance in the ecosystem.

Please sign and share the global petition for a UN Declaration of Rights of Mother Earth at : https://www.thepetitionsite.com/826/567/703/

Rights of Nature in a nutshell : Under current law, Nature is treated as a commodity and has no legal rights. This loophole in the law contributes greatly to the exploitation and destruction of Mother Earth. Western laws in a way promote and legalize the destruction and harm people inflict on Nature, by considering activities such as mining and industrial pollution as legal.

Why it is more urgent than ever to respect the rights of Nature
Some crucial global boundaries have already been crossed, such as greenhouse gas emissions into the atmosphere and biodiversity loss (we have lost over 60% since 1970). We have destabilised the ecological balance. Climate change and the loss of biodiversity for example, are some of the symptoms. Learn more about the Planetary Boundaries : https://stockholmresilience.org/research/planetary-boundaries.html
Mrs Doris RAGETTLI, Rights of Mother Earth, Switzerland, www.RightsofMotehrEarth.com


Territory as a victim : Rethinking the right to reparation through Colombian indigenous territories ORAL PRESENTATION

Reparations are a fundamental pillar of Transitional Justice (TJ). They aim to address the needs of the victims who suffered harm and alleviate their suffering in order to achieve durable peace, justice, and reconciliation. Until now, the dominant underlying assumption has been that the victims must necessarily be human beings. Consequently, reparations have been conceived in anthropocentric terms, focusing solely on the needs of and harm to humans.

Colombia is the first country to, in its TJ process, have recognized a non-human element, a territory, as a victim of the internal armed conflict. By doing so, the Colombian peace process embodied indigenous views, transforming territory from a mere object into a legal subject that can suffer harm and is entitled to reparations. This legal recognition challenges the anthropocentric assumptions of the right to reparation and invite us to rethink the categories of harm and reparations, within Colombia and beyond.
Mrs Nina Bries Silva, PhD research in International Law at the European University Institute (EUI)


Cours virtuel international Droits de la Nature, théorie et pratique, et le Programme des Nations Unies Harmonie avec la Nature ORAL PRESENTATION

Une équipe brésilienne de juges et de professeurs présente la vidéo de l’expérience pionnière dans le monde du "Cours international Droits de la Nature, théorie et pratique, et le programme des Nations Unies Harmonie avec la Nature", spécialement préparé pour les juges.

(https://ead.cjf.jus.br/moodle/)

Le cours est une initiative conjointe du système judiciaire brésilien et des universités publiques, sur la base de l’Accord de Coopération signé entre le Centre d’études judiciaires du Conseil Fédéral brésilien de Justice (CEJ/CJF) et les universités fédérales du Ceará (UFC), Goiás (UFG) et Santa Catarina (UFSC), pour soutenir le Programme des Nations Unies « Harmonie avec la Nature » (HwN UN).

Il a été organisé par Maria Mercedes Sanchez, coordinatrice de ce programme UN HwN. Le cours a été développé dans l’environnement virtuel du Centre d’études judiciaires du Conseil Fédéral brésilien de Justice et de l’École nationale de formation et de perfectionnement des magistrats (ENFAM), sous la coordination des juges João Baptista Lazzari (CEJ/CJF) Vladimir Vitovsky dos Santos (ENFAM) Germana de Oliveira Moraes (CEJ/CJF et UFC) et les professeurs Fernando Antônio Carvalho Dantas (UFG) et Cristiane Derani (UFSC). Les tuteurs étaient les professeurs Vanessa Hasson (MAPAS), Geovana Cartaxo (UFC), Adriana Caguana (UASB) et les juges fédéraux Bruno Leonardo Carrá, Gilson Jacobsen, Paulo Afonso Brum Vaz et Simone Schreiber. Maintenant, tous sont des experts des UN Harmony with Nature Knowledge Network (HwN UN).

Du 22 avril au 22 octobre 2021, il y a eu 2 webinaires, 12 cours et 8 ateliers. Quarante 40 (quarante) experts de tous les continents ont fait leurs conférences. Lors de l’ouverture, s’est déroulée la deuxième édition du Webinaire « Dialogues entre les tribunaux judiciaires et le programme des Nations Unies « Harmonie avec la Nature » .

Les objectifs généraux de formation et de mise à jour des juges pour résoudre les demandes juridiques basées sur les paradigmes non anthropocentriques de l’Harmonie et des Droits de la Nature et de multiplier la théorie et la pratique à leur sujet ont été atteints avec succès.

En outre, afin de rendre plus concret l’objectif 12.8 de l’ODD de l’Agenda 2030 et de promouvoir une plus grande prise de conscience des modes de vie en Harmonie avec la Nature et d’atteindre une plus grande efficacité des droits de la Nature : ceux de la Terre Mère et les droits de tous les êtres vivants , y compris les droits de l’homme, les participants au cours ont élaboré 20 (vingt) propositions, destinées aux entités nationales et internationales.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’année prochaine, les classes et les conférences du "Cours International Droits de la Nature, théorie et pratique et le Programme des Nations Unies Harmonie avec la Nature" seront disponibles en portugais, espagnol, français et anglais sur le site du Programme des Nations Unies Harmonie avec la Nature (http://www.harmonywithnatureun.org/).
Mrs Germana MORAES, Professor Geovana CARTAXO and al., CENTER FOR JUDICIAL STUDIES/FEDERAL JUSTICE COUNCIL, Brazil, https://ead.cjf.jus.br/moodle/


Embrasse lá cité ORAL PRESENTATION

Abrace a cidade ( « Hug our town ») est un projet universitaire lié au droit de l’environnement et aux droits des personnes à la ville. Ce projet a pour objectif d’encourager les étudiants et les membres de notre société à trouver des solutions aux problèmes urbains et environnementaux de notre ville et à prendre des mesures pour les aider.

Les Droits de la Nature est un principe fondateur qui guide chaque action menée par le groupe.

Mené par la conviction qu’il est possible pour les humains de vivre en harmonie avec la Nature, Abrace a Cidade, en 2019, a pu entrer en contact avec l’une des communautés les plus vulnérables de la ville de Fortaleza et, en interagissant avec les dirigeants locaux et les résidents , mener des activités d’intérêt social et environnemental, telles que des ateliers éducatifs, revitaliser les zones nécessiteuses en introduisant de petits espaces plus verts et durables et également collecter des graines pour aider à concevoir un avenir durable de ce quartier.
Mrs Geovana Maria FREIRE, Samuel Fonseca CARVALHO and Carmelia SUYANE Duarte Alves Leitão, Dean Geovana CARTAXO, Universidade Federal do Ceará, Brazil, www.ufc.br












Rights of nature in freshwater and marine ecosystems REMOTE ORAL PRESENTATION

This research looks into the emerging global and regional norms on the rights of nature in the context of water ecosystems and identified the common patterns and organizing principles in different countries to determine how these norms can contribute to a more sustainable water governance. Using empirical case studies from the Philippines and Bangladesh, this study describes how these cases from these two countries in the Global South compare with the global norms, how these rights unfold on the ground and the possibilities that these cases may offer to wider water governance framework.
Mr Rhomir YANQUILING, IHE Institute of Water Education, Netherlands, https://www.un-ihe.org/



Creating Novel Ecosystems for Urban Areas : The Innovative 3R Freshwater Mangrove Biotechnology based on Ecological Engineering for Environmental SDGs REMOTE ORAL PRESENTATION

Ecological engineering using freshwater mangrove has potential in addressing a problem of local lake wastewater and, at the same time, global issues such as water pollution and its health concerns, natural habitat loss, climate change, greenhouse gas emissions as well as typically unattractive aesthetic appearance of urban areas. The biotechnology turns the problem of wastewater flowing into lake from adjacent restaurants into solutions including use of nutrient rich water as a fertilizer for smaller macrophytes and mangrove trees in a novel urban ecosystem. This 3R freshwater mangrove biotechnology comprises hardware (blue component, green component, and brown component) and software or processes (biotransformation, carbon sequestration, waste recycling, and enhancing ecological trophic chain). The waste organic load helps increase biomass accumulation and carbon fixation (sequestration) of mangrove trees. In addition, freshwater mangroves enhance microbial communities responsible for bioconversion of organic pollutants in water and sediments.








This research will create opportunities in urban areas in terms of (1) a ‘wastes to riches’ approach in landscaping, (ii) cheaper food production within urban areas, (iii) combating climate change and ecological crises, (iv) providing health and well-being to community and nature alike, (v) natural processes to create a foundation for healthier habitats for people and wildlife, (vi) providing business opportunities. Therefore, this 3R biotechnology can be an additional perspective to urban planning for green and sustainable urbanization to achieve sustainable development goals. This can be proven by the positive improvement of water quality of the study site for 3 years along with the estimation of the potentially sequestered carbon of this novel ecosystem of freshwater mangroves which is almost similar to coastal mangroves. These are among the few potential contribution areas by the proposed method of enhancing mangrove ecosystems which potentially inform urban planning through the integration of ecosystem-based development of cities.
Mrs Arlene GONZALES, Asian Institute of Technology, Thailand, www.ait.ac.th







Eco Krathong , the cultural SDG Product from natural for friendly Environments in Ecological REMOTE ORAL PRESENTATION

According to the research topics : The bakery loop for tomorrow, of which was presented at Geneva Forum 2017 (https://www.osi-genevaforum.org/Rights-of-Nature-for-Peace-and-Development.html), Switzerland and Eco Bakery for Friendly Environments in Ecological - case study from Thailand.
TOJSAT The Online Journal Of Science And Technology in July 2018 at Harvard University of which mentions to the contributions the practice SDG 2030 topic 14 is about "Life below water" to conserve and sustainably use the oceans, seas and marine resources for sustainable development to complete achievement in economic, social and especially in environmental.

Those were mentions the “Loy Krathong Festival” that is the key cultural in Thailand traditional yearly festival that has created the water pollution for long times. it’s has applied the solution by SDG concept by produced them from natural material modification to conserve the rivers and oceans, safe for the life below and friendly environment in ecological along with culture conservation in the same time. They have tested in several rivers, oceans and lakes around the world, we found the results of statistical has accepted the hypothesis at level with significance.

For this research, the conduct study has focused on a new food ingredient for eco Krathong. It’s made from Tapioca starch which could be easily found in the local markets , that can be decomposed naturally in the water. It can be food for underwater animals such as fish, turtles, jellyfish, shrimp ,plankton. and aquatic animals such as seagulls, egrets, pigeons, sparrows and other birds. It is the most biodegradable decomposition Krathong in just a few hours when placed in the water. Krathong texture is made from Tapioca starch like bread, which has a faster decomposition rate and high amount of oxygen used by microorganisms to decompose organic matter.

To ensure the products efficiency, the experimental research has test in rivers and sea in Thailand. The results of statistical of water qualities has accepted the hypothesis at level with significance analyzed by laboratories.

Therefore the Eco Krathong , the cultural SDG Product from natural for friendly Environments in Ecological, can be optional to practice professional, which has supported the sustainable development goal 2030 : Goal 14 Conserve and sustainably use the oceans, seas and marine resources (River) for sustainable developments. It is a solution to the problem of waste water that is affected by traditions due to cultural inheritance. Along with preserving Thai culture inherited from the ancestor’s time in Loy Krathong Festival to pay respect to the river that has nourished Thai cultural life for decades at the same time.
Mr Pathawit CHONGSERMSIRISAKUL and Dr. Siripen IAMURAI, SiPa Research Organization, Thailand, https://www.facebook.com/people/Siripen-and-Pathawits-Research-Citing-and-References/100063519369860/?ref=py_c


Droits de la nature : l’expérience indienne REMOTE ORAL PRESENTATION

Les lois doivent avoir au moins une longueur d’avance sur l’époque où elles existent, de peur qu’elles ne deviennent obsolètes, et les lois de la Terre ne font pas exception. Bien que les lois de la Terre ou les droits de la nature se soient taillé une niche dans un laps de temps relativement court, diverses juridictions ont rencontré de nombreux problèmes pour les mettre en œuvre correctement - ce qui à son tour mérite une refonte.








En mettant en lumière l’expérience indienne de relecture des droits de la nature dans la loi, l’article tente d’explorer les obstacles qui existent dans sa reconnaissance et sa mise en œuvre, et vise à tracer une nouvelle voie par laquelle les pratiques et coutumes communautaires, mieux reconnues et protégées par la loi, peut contribuer à favoriser cette nouvelle ligne jurisprudentielle.
Mr Manjeri Subin SUNDER RAJ, UN Harmony with Nature, India, http://www.lien-organisme.com






From Earth Jurisprudence to the Whole Legal System : Social Ecology and the Relational Approach to Law REMOTE ORAL PRESENTATION

This presentation is based on the question : What does Earth Jurisprudence mean our legal systems as a whole ? Earth Jurisprudence and Rights of Nature are vitally important, but primarily relate to relationships between humans and the rest of Nature. Yet we cannot transform only the part of a system, and nor can we address any ecological problems without addressing the social systems causing these problems. By combining Earth Jurisprudence with other ideas in a holistic paradigm, such as Jennifer Nedelsky’s relational approach to law or Capra and Luisi’s Systems View’ or Murray Bookchin’s social ecology, we can develop ideas about transforming our legal systems in their entirety. This presentation will look at developing a core conception of how we understand humans and how we understand law which expands from Earth Jurisprudence to the entirety of our socio-ecological relationships.
Mr Alex MAY, United Kingdom, www.interconnectedlaw.com ; https://interconnectedlaw.com/geneva2021



La lutte contre les crimes environnementaux en droit international : réalité ou fiction ? REMOTE ORAL PRESENTATION

Face au réchauffement climatique et à la multiplication des catastrophes naturelles, les défenseurs du climat n’hésitent pas à pointer du doigts la responsabilité des États ainsi que des entreprises transnationales dont le comportement relatif aux activités industrielles et économiques, est jugé inadéquat avec l’obligation internationale de protéger l’environnement, certains faits sont même qualifiés de crime contre l’environnement engageant en ce sens la responsabilité pénale des auteurs présumés de ces crimes.

Si la notion de responsabilité pénale en matière environnementale semble lourde pour certains, il est néanmoins important d’accepter qu’elle soit la pierre d’assise d’un droit de l’environnement fort et efficace.

En l’absence d’un droit international contraignant et face au refus de certains, d’intégrer la notion de responsabilité pénale pour crime environnementaux dans le cadre de la règlementation internationale, toutes les tentatives en la matière en dehors d’un cadre juridique contraignant, n’auront aucun effet sur la réduction des crimes environnementaux. Pire encore, le fait d’inciter sur les normes ISO malgré leurs grande importance et impact, risque de détrôner le rôle du droit international et le remplacer par des normes moindres en matière de protection de l’environnement. Donc, les normes ISO ainsi que le concept de la responsabilité sociétale des entreprises, doivent être des supports aux droit international et non pas des règles qui se substituent à ce dernier.
Mr Ibrahim BESSAT and Aziza HAMDI, Association pour la protection de la dignité humaine-APDH, France


OSI DRONE CONNEXION REMOTE ORAL PRESENTATION

Support mobile au service de projets environnementaux.














Mise au point de drones durables et de protocoles adaptés aux contraintes terrain et aux besoins des projet de recherche.
Mr Stephane RODE, ONG Objectif Sciences International - OSI DRONE CONNEXION, France, www.osi-ngo.org















Univers ORAL PRESENTATION

Nous allons parler dans cette conférence des différentes méthodes de détection d’exoplanètes dont particulièrement la photométrie que nous avons apprise à maitriser lors du séjour OSI Star Finder.









Nous avons également vu rapidement les termes techniques d’astrophotographie, les différents instruments et les types d’objets photographiables dans le ciel.
Mr Mickaêl FRANDON, Maël TORRE-GLASSON, and Tristan VALENTINO, NGO Objectif Sciences International (OSI), France, https://www.osi-univers.org/















Indicateurs de sécurité alimentaire dans la recherche deltaïque et côtière : une étude de portée POSTER PRESENTATION

Deltaic and coastal regions are often strategically important both from local and regional perspectives. While deltas are known to be bread baskets of the world, delta inhabitants often face the risk of food and nutritional insecurity. These risks are highly exacerbated by the impacts of climate and environmental change. While numerous regional studies examined the prevalence and the determinants of food security in specific delta and coastal regions, there is still lack of a systematic analysis on the most widely used by scientist food security indicators. In order to fill this gap, a systematic review was carried out using Covidence, a Cochrane adopted systematic review processing software. Papers included in the review were selected from the SCOPUS, Thomson Reuters Web of Science, Science Direct, ProQuest and Google Scholar databases. Both scientific papers and grey literature (e.g. reports by international organizations) were considered. The results were analyzed by food security components (access, availability, quality and strategy) and by world regions. Suggestions for further food security, nutrition and health research as well as policy-related implication are also discussed.
Mrs Sylvia SZABO, Indrajit Pal, Seree Park and Ms. Thilini Navaratne, Dongguk University, Department of Social Welfare Counselling, College of Future Convergence, South Korea, and Department of Development and Sustainability, Asian Institute of Technology, Thailand, Republic of Korea, www.dongguk.edu


Absents cette année

Restaurer les relations entre les hommes et la Terre : environnement, politique et gouvernance ORAL PRESENTATION - ABSENT

La régénération politique, économique, sociale et culturelle est une condition essentielle à la régénération des milieux naturels et bâtis. La récupération de la Terre et la récupération de l’humanité sont des aspects complémentaires et doivent être traitées simultanément, dans l’espace et dans le temps, pour leur soutien mutuel.

















Les problèmes environnementaux doivent être définis à travers une approche intégrée et écosystémique : la restauration de la nature ne peut être réalisée sans la restauration humaine. De nouveaux espaces de participation et de discussion éclairés devraient être ouverts dans les niches d’apprentissage socioculturel, à la fois dans le milieu universitaire et dans la société en général. S’attaquer aux contextes politique, économique et culturel sera un facteur clé pour libérer davantage l’impact potentiel de ces efforts.
Mr André Francisco PILON, University of São Paulo / International Academy of Science, Brazil, https://www5.usp.br/english/institutional/












Réflexion et Mise en Œuvre dans un Monde Bouleversé : Gouvernance, Peuple et l’ Environnement ORAL PRESENTATION - ABSENT

L’asymétrie du pouvoir politique et économique entre les gens ordinaires et les entreprises a conduit à des dévastations naturelles, une perte de biodiversité, des logements précaires, un manque d’assainissement, des épidémies mortelles, des niveaux élevés de criminalité et de violence, avec de graves impacts environnementaux, politiques, économiques et sociaux. Changer les paradigmes du développement, de la croissance, du pouvoir, de la richesse, du travail et de la liberté ancrés dans les institutions politiques, technologiques, économiques et éducatives ; nécessite le développement des capacités institutionnelles, la neutralité judiciaire, la transparence informationnelle, les espaces sociaux pour l’engagement civique et la participation politique éclairée, y compris les unités de conservation, les médias, les chefs religieux, les défenseurs, les experts, les décideurs, les militants, les dirigeants politiques, les organisations, les groupes et communautés. La récupération de la Terre et des personnes (régénération) doit être traitée simultanément, dans l’espace et dans le temps ; puisqu’ils dépendent les uns des autres : les problèmes et les contextes dans lesquels ils surviennent doivent être réinterprétés et restructurés à travers le prisme de l’écosystème, modifiant ainsi les moyens de les résoudre. Une civilisation écologique se soucie des milieux naturels et bâtis, du patrimoine culturel, des liens collectifs, de l’éducation, de la santé, de l’éthique, de l’esthétique, de l’équité et de la justice. De nouvelles niches d’apprentissage socioculturel pourraient générer une prise de conscience, une interprétation et une compréhension au-delà des stéréotypes établis, d’un point de vue thématique (« quoi »), épistémique (« comment ») et stratégique (politiques). En considérant ce moment comme une opportunité pour une grande réinitialisation et la mise en œuvre d’infrastructures et de changements systémiques attendus depuis longtemps dans des domaines tels que l’inclusion, la durabilité et l’innovation, une approche écosystémique théorique et pratique est proposée pour déclencher les événements, faire face aux conséquences et contribuer au changement (sorties potentielles).

En ce sens, le plaidoyer, la communication, les politiques publiques, les programmes de recherche et d’enseignement,
1) définir les problèmes au cœur du « pot bouillant », au lieu de les réduire aux bulles de la surface (problèmes fragmentés, formats académiques réduits, politiques segmentées, effets) ;
2) considérer, en tant que donateurs et bénéficiaires, toutes les dimensions du monde (intime, interactive, sociale et biophysique), en évaluant leurs déficits et leurs atouts, alors qu’ils se combinent pour susciter les événements et s’organiser pour changer ;
3) promouvoir la singularité de (identité, caractéristiques propres) et la réciprocité (soutien mutuel) entre toutes les dimensions, en vue de leur complémentarité et de leur équilibre dynamique ;
4) préparer la transition vers un modèle écosystèmique de culture, pour la cohérence, l’efficacité et l’endurance.
Mr André Francisco PILON, University of São Paulo / International Academy of Science, Brazil, http://www5.usp.br/english/?lang=en








Facteurs affectant le commerce mondial des pêches et de l’aquaculture : une analyse de régression par panel mondial ORAL PRESENTATION - ABSENT

Fish and seafood are one of the most internationally traded cultured and wild food commodities (Tveterås et al., 2012), and their production has grown rapidly in the last decades, with the bulk coming from aquaculture (FAO, 2018). The contribution of fishery activities to national economies is multifaceted. Aside from supplying food and contributing to the gross domestic product (GDP), the fishery sector also provides livelihoods for local fishers and processors. It is also a source of hard currency and boosts government revenues through fisheries agreements and taxes (FAO, 2014). The growing aquaculture activities provided the means to increase overall fish production to feed the world’s population, enhanced employment opportunities in the food sector, absorbed fishers displaced from capture fishing, augmented regional economic growth ; and provided a means to improve foreign exchange through international trade (Subasinghe et al., 2009 ; OECD, 2010).

In 2014, global export of fish, crustaceans, and molluscs reached a historical peak in value of US$146 billion (FAO, 2016). Developing countries export 56 per cent of all fish and fish products, while developed countries and transition economies account for 44 per cent (FAO, 2016a). UNCTAD (2016) projects that developing countries will dominate fish export by 2035 (UNCTAD, 2016). Global fish supply per capita reached a record high of 20 kg in 2014 (FAO, 2016), meeting the global demand driven by rising income and urbanization. This contribution is expected to continue to grow through enhanced productivity and modernization, expansion and intensification, and increasing economic and geographic access and availability to nutritious farmed aquatic products.

While almost all the Sustainable Development Goals (SDG) and many associated targets are relevant to aquaculture development, aquaculture’s role in the SDG achievements has not yet been clearly identified or communicated, resulting in relatively weak inclusion in sustainability dialogues. It is therefore imperative to identify potential socioeconomic factors in promoting business ideas behind aquaculture systems without compromising the environment even as this sector increases its contribution to food security and socioeconomic welfare. Addressing the demand of farmed fish and other aquatic-based products means utilizing more land to expand the operations. This needs an analysis on the potential impact in the environment and the contribution to the total volume and value of production, import, and export of these products. If aquaculture technology being utilized does not bring alarming effects to the environment and balances the global trading ecosystem while alleviating the economic status of the local farmers and processors, then the ultimate goal for sustainable development will be achieved.

Given this background, the present study aims to identify the effects of the socioeconomic factors on aquaculture and fishery production and trade globally at the country level. The annual data were collected from FAO (2021a, 2021b), FAOSTAT (2021) and World Bank (2021a, 2021b) for the decade from 2010 to 2019 for 217 countries. The outcome variables include the volume and value of production, import, and export of farmed aquatic organisms, aquatic-based products, and fishery commodities. The independent socioeconomic variables include the GDP, GDP per capita, ratio of working age population to nonworking population, and percentage of graduates from tertiary education in allied field related to fisheries and aquaculture. In addition, the total coastline and aquatic land use are included as covariates. The study will also determine the land use relevant to fisheries activities and aquaculture operations at national, regional, and global level.The panel regression method was employed to estimate the effects of the socioeconomic variables.

Preliminary results suggest that the total volume and value of production, including the import and export of farmed aquatic organisms and aquatic-based products are significantly associated with the total land use relevant to the fisheries and aquaculture operations. This also shows that the trading of fishery and aquaculture products has a notable effect on the GDP and GDP per capita in some nations, thus alleviating the socioeconomic status of local fishers and processors. The study concludes with several policy and programmatic recommendations at national and regional levels.

References :

FAO. (2016). The State of World Fisheries and Aquaculture 2016 (SOFIA) : Contributing to food security and nutrition for all. FAO. https://www.fao.org/documents/card/en/c/2c8bcf47-2214-4aeb-95b0-62ddef8a982a/

FAO. (2018). The State of World Fisheries and Aquaculture 2018 : Meeting the sustainable development goals. FAO. http://www.fao.org/documents/card/en/c/I9540EN/

FAO (2021a). Fisheries & Aquaculture—Fishery Statistical Collections—Global Aquaculture Production. (n.d.). Retrieved October 15, 2021, from https://www.fao.org/fishery/statistics/global-aquaculture-production/en ;

FAO (2021b). Fisheries & Aquaculture—Fishery Statistical Collections—Global Fish Trade and Processed Products Statistics. (n.d.). Retrieved October 15, 2021, from https://www.fao.org/fishery/statistics/global-commodities-production/en

FAOSTAT. (2021). Retrieved October 15, 2021, from https://www.fao.org/faostat/en/#data/RL

Food and Agriculture Organization of the United Nations. (2014). The state of the world fisheries and aquaculture 2014 : Opportunities and challenges. Food and Agriculture Organization of the United Nations.

OECD. (2010). Globalisation in Fisheries and Aquaculture : Opportunities and Challenges. Globalisation in Fisheries and Aquaculture : Opportunities and Challenges, 1–157. https://doi.org/10.1787/9789264074927-en

Subasinghe, R., Soto, D., & Jia, J. (2009). Global aquaculture and its role in sustainable development. Reviews in Aquaculture, 1(1), 2–9. https://doi.org/10.1111/j.1753-5131.2008.01002.x

Tveterås, S., Asche, F., Bellemare, M. F., Smith, M. D., Guttormsen, A. G., Lem, A., Lien, K., & Vannuccini, S. (2012). Fish Is Food—The FAO’s Fish Price Index. PLOS ONE, 7(5), e36731. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0036731

United Nations Conference on Trade and Development. (2016). Trade in sustainable fisheries and aquaculture. In United Nations Conference on Trade and Development, Trade and Environment Review 2016 (pp. 21–62). UN. https://doi.org/10.18356/6a19440a-en

World Bank (2021). Education Statistics—All Indicators | DataBank. (2021). Retrieved October 15, 2021, fromhttps://databank.worldbank.org/source/education-statistics-%5E-all-indicators/Type/TABLE/preview/on#

World Bank (2021b). World Development Indicators | DataBank. (2021). Retrieved October 15, 2021, from https://databank.worldbank.org/source/world-development-indicators?savedlg=1&l=en
M Jaynos CORTES, Asian Institute of Technology, Thailand, http://www.ait.ac.th


« Enjeux de la gestion de la terre et Développement Durable en Afrique ». ORAL PRESENTATION - ABSENT

<docNNNN|left> La gestion durable de la terre ou la gouvernance foncière, maîtrisée de façon équilibrée favorise dans certaines conditions le développement durable. Le foncier, à travers son caractère social et ses retombées économiques et écologiques, influence sans nul doute le processus de développement économique et de développement durable. Pourtant actuellement, c’est tout le contraire qui se passe en Afrique où le droit foncier est le lieu d’expression d’un pluralisme juridique ayant des impacts incontestables sur le développement du continent. La pluralité des règles régissant le foncier se traduit concrètement par la coexistence de règles de nature et d’objectifs différents. Celles-ci sont, d’une une part les règles de gestion coutumière de la terre et des ressources naturelles, qui sont séculaires et qui jouissent d’une très grande légitimité auprès des populations rurales. Ces normes continuent, de fait, de régenter le foncier en milieu rural et même parfois en milieu urbain. Elles sont porteuses des spécificités socioculturelles dans lesquels la majeure partie des africains subsahariens se reconnaît. Ces valeurs ainsi légitimées font de la résistance depuis la période coloniale aux règles modernes de gestion du foncier.

D’autre part, officiellement, la vision africaine de la Terre est toute autre. Elle est constituée de lois modernes ou de principes issus principalement du système foncier de la période coloniale. . La loi foncière elle-même n’échappe pas à cette référence à la coutume. Bien au contraire, la matière foncière peut être considérée comme le terrain de prédilection de la coutume. Le foncier Africain a en effet un visage de JANUS se traduisant par la superposition des normes traditionnelles et des normes modernes. Cependant, cette juxtaposition n’est pas automatiquement synonyme de contradictions, mais elle a tendance à affaiblir le foncier en Afrique dans la mesure où elle instaure une très grande insécurité juridique notamment vis-à-vis des populations et des investisseurs étrangers que le pays s’applique pourtant à attirer.et cela même si nous sommes conscients que cette superposition a ses revers.

Vue sur un autre prisme, la superposition et la coexistence de règles modernes et traditionnelles doit être prise comme un facteur contribuant à démontrer la richesse du droit foncier africain. Celui-ci peut être un pilier qui va de l’exploitation accrue des ressources naturelles au développement de l’agriculture à large échelle en passant par les infrastructures devraient entraîner des bouleversements qui, si on n’y prend garde, pourraient affecter de manière significative et positive la qualité de vie de nombreux africains, et entrainer par là une gestion concertée de la terre qui respectent les spécificités socio culturelles africaines. Ceux-ci se traduisent par l’émergence de nouvelles pratiques suis generis qui ne trouvent véritablement leur essence ni dans l’une ni dans l’autre de ces catégories de normes. Cette dialectique se complexifie encore depuis l’apparition, suite à la crise alimentaire et énergétique de 2008, du phénomène d’accaparement des terres et des ressources naturelles par les pays riches mais également par certains pays émergents.

Véritables menaces à la sécurité alimentaire, au droit à l’alimentation et aux ressources naturelles, ces accaparements qu’on doit qualifier d’ailleurs de fonciers, entraînent un bouleversement des normes constituant le régime foncier de même qu’ils impliquent une nouvelle perception de celui-ci. Cette dernière est exclusivement financière. Ainsi, la terre, l’eau et les ressources naturelles qui devraient être inaliénables font désormais l’objet d’enjeux économiques mondiaux.
La marchandisation de la terre marque une nouvelle ère où les enjeux fonciers sont perçus sous leur seul angle économique. Ce qui tranche clairement avec les visions foncières qui prédominaient jusque-là, à savoir celle officielle moderne et celle traditionnelle. En effet, dans la vision traditionnelle, la terre n’est pas un « bien » commercialisable. Dans la vision moderne, la terre est certes un bien dans le commerce, mais sa commercialisation n’avait encore pas atteint une très grande échelle comme c’est le cas aujourd’hui. Quelle option l’Afrique, notamment au sud du Sahara fait-elle ? La terre est-elle un bien, une marchandise ? Ou la terre est-elle une ressource communautaire ?

Tiraillée entre passé et modernité quant à la gestion de la terre d’un côté, et de l’autre,entre l’envie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et une prospérité économique, quelle qualité de développement l’Afrique peut-elle espérer atteindre aujourd’hui ? Autrement dit, quel type de foncier pour quel développement ? Les différentes contradictions qui émaillent la gestion opportune du foncier africain e la vision développement qui sous-tend cette gestion sont pertinentes à cet égard.

Mots clés : Régime Foncier ; Droits Foncier ; Développement durable ; Tradition ; Modernité
Mr Jean Paul TAM, Ministère des Domaines, et des Affaires Foncières-Diplomate, Cameroon


PANGOLIN RIGHTS OF SURVIVAL UNDER HUMAN IMPACTS : THREATS AND TRAFFICKING POSTER PRESENTATION - ABSENT

INTRODUCTION :
Pangolin are harmless, easygoing and toothless mammal of Africa and Asia having a body covered with horny scales and a long snout for feeding on ants and termites. Pangolins look like reptiles but they are actually mammals because they are wholly-covered in scales from head to tail.

These Pangolin scales provide protections to the animal when under threat from predators in the wild. As part of their defense tactics Pangolins curls in to a tight ball or cycle like and use the very tick and shape scaled tails to defend themselves when attacked, it does this in self-defense. During this process a pangolin will cover its head with its front legs like Kangaroo, exposing its scales to any potential predator. If touched or grabbed it will roll up completely into a ball as earlier said, while the sharp scales on the tail can be used to lash out.

The name “Pangolin” was coined out of the Malay language word “Pengguling” meaning the one that rolls up, equivalent to peng- agentive prefix + guling roll up or around ; so called from its habit of curling into a ball when threatened. The Malay language is an Austronesian language officially spoken in Indonesia, Brunei, Malaysia and Singapore and unofficially spoken in East Timor and parts of Thailand by approximately population of 300 million people. So the Malay people first called this animal pengguling in their language because of its characteristics of cycling when under attacked and Pangolin was later known with this name across the globe. Pangolins are the ultimate underdog : harmless to humans and friendly to the ecosystem, yet poached and sold by the thousands each year and while its demands are on the increase geometrically each year.

PHYSICAL CHARACTERISTICS OF PANGOLIN :
1. On the average Pangolin Males can grow up to 55 inches long while the Pangolin females can grow up to 50 inches long. Fully grown Pangolin can be Up to 70 pounds.

2. Pangolins have large, curved claws that they use for excavating ant and termite nests, as well as for pulling bark off trees and logs to find their insect prey.

3. Pangolins are solitary and active mostly at night. Most live on the ground, but some, like the black-bellied pangolin, also climb trees.

4. Physically pangolin is marked by large, hardened, overlapping, plate-like scales, which are soft on baby pangolins, but get hardens as they grow older. These Pangolin body armored like scales are made of keratin, the same material from which human being fingernails and tetrapod claws are made, and are structurally and compositionally very different from the scales of reptiles like crocodiles, alligators or dinosaur scales.

TYPES OF PANGOLIN :
Presently eight different species of pangolins are known to man out of which four different species are found in Asia ; these includes the Indian pangolin (Manis crassicaudata), Philippine pangolin (Manis culionensis), Sunda pangolin (Manis javanica) and the Chinese pangolin (Manis pentadactyla). These Asian species are found in China, Indian, Bangladesh, Nepal and some few islands of the Philippines including Palawan and the Culion islands among some other very few countries where it lives in Asia. The Asian pangolins are listed by the International Union for Conservation of Nature’s (IUCN) as critically endangered species.
The other four are the African species and these includes the Black-bellied pangolin (Phataginus tetradactyla), White-bellied pangolin (Phataginus tricuspis), Giant Ground pangolin (Smutsia gigantea) and the Temminck’s Ground pangolin (Smutsia temminckii). The World listed two of the African species as vulnerable while the other two including the White-bellied pangolin (Phataginus tricuspis) and the Giant pangolin (Smutsia gigantea) as Endangered.

SOME BASIC FACTS ABOUT PANGOLIN :
1. Pangolin regulates the termite population which if left unchecked has the potentials of destroying crops and houses.

2. Pangolin helps in the fight against climate change as it restricts termites from destroying and reducing the population of the wild trees which absorbs greater percentage of the Carbon dioxide (CO2) in the air.

3. Pangolins save us millions of Dollars ($) a year in pest destruction because Pangolins play a critical role in their ecosystems. They provide the earth with all-natural pest control and are fantastic tenders of soil, and they do these things simply through their everyday behaviors.

4. Pangolin provides foods to the hunters not poachers.

5. Generally, Pangolins have an extremely important ecological role of regulating insect populations. One single pangolin can consume around 70 million ants and termites per year. If pangolins go extinct, there would be a cascading impact on the environment.

6. Sources of income for governments and private sectors keeping reserves for tourists.
Mr Babagana ABUBAKAR, Kanuri Development Association, Nigeria


Paix, Developpement et Droits de l’Homme POSTER PRESENTATION - ABSENT

<docNNNN|left> Souligner l’importance que revêt le respect des droits fondamentaux dans la construction de la paix, il importe de mettre en évidence le rôle et la fonction des conventions internationales s’appliquant aux droits humains et au développement des organes internationaux chargés de leur application. Le scepticisme manifesté à cet égard par l’opinion publique n’est pas justifié et ne s’explique que par le défaut d’information et aussi par l’indifférence de la presse et des médias lorsqu’il s’agit des institutions internationales et des organisations non gouvernementales se consacrant à leur promotion. Trop souvent on oublie que 67 instruments internationaux et régionaux, conventions générales et spécialisées recouvrent le domaine de la protection des droits humains. Certes tous les États membres des Nations unies n’ont pas ratifié tous ces instruments, mais l’entrecroisement des signatures assure suffisamment le tissu des engagements interétatiques et permet leur mise en œuvre. Pour la première fois, dans l’histoire des sociétés humaines, des juridictions supranationales condamnant des États pour avoir violé les droits fondamentaux des hommes et des femmes, mettent fin à des siècles de toute puissance étatique basée sur les principes de souveraineté et de non ingérence dans les affaires intérieures de l’État. Un deuxième motif de la connaissance difficile ou imparfaite du développement des droits humains dans le respect de la dignité de la personne tient à ce que le droit international public n’est plus le seul domaine des politiques, mais qu’il est, depuis 1948 en particulier, conçu et mis en œuvre par les juristes et les institutions internationales ayant des compétences et pouvoirs, au-delà de ceux des gouvernements et diplomates.

La complexité des mécanismes de protection d’organisation économique du développement, la multiplicité des problèmes d’application font que ce champ conventionnel devient « domaine réservé » des juristes et des économistes internationaux. Il en résulte une compréhension plus difficile par l’opinion et une communication imparfaite car une telle œuvre paraît hermétique et n’intéresse presque pas les médias.
Mrs Nadege Carine TIEKOUE KEUNGNI, Réseau Camerounais des Organisations des Droits de l’Homme, Cameroon


L’impact de la riziculture agro-industrielle : étude de cas sur les défis auxquels sont confrontés les riziculteurs de la Haute Nun Valley Development Authority, Cameroun POSTER PRESENTATION - ABSENT

L’agriculture est considérée comme un secteur potentiel pour relancer l’économie camerounaise et elle a été saluée par le Chef de l’Etat dans son message à la Nation comme une technique cruciale pour la vision économique prévue pour l’année 2035.

Ce projet illustre l’impact de la riziculture agro-industrielle1 au Cameroun. En outre, il illustre les défis auxquels sont confrontés les riziculteurs de la Upper Nun Valley Development Authority (UNVDA).

De plus, la conclusion de cette recherche sera importante pour les investissements directs étrangers dans le secteur rizicole camerounais ainsi que des concepts importants en gestion d’entreprise.
Mr Joseph ZAMBO MOOH, ETS AGRICAM, Cameroon


PROTECTING NATURE BY GIVING IT LEGAL RIGHTS POSTER PRESENTATION - ABSENT

In 2020, during the pandemic and all attention was on Covid, my NGO called Social Gospel Movement embarked on a campaign to draw awareness to acknowledge our dependence on nature and the importance of living in harmony with nature.

At Social Gospel Ministry (SGM), we recognize species and ecosystems not as a resource for human depletion to humans but as allies in our ecosystem
In 2020 February, SGM pushed for the legislation for the Ghanaian Government to enact rights for the river bodies in Ghana, which has been destroyed by operators of illegal mining popularly known as GALEMSEY. These illegal miners use chemicals that are poisonous to water bodies, which serve as drinking water to some local communities. There have been serious implications for these activities.

Subsequently, communities like Amenfi-East, Tarkwa Nsuaem, Prestea Huni-Valley District have established bills of rights that establish the right to local self-government, the right to a healthy environment, the right to clean water, and protection for the local environment. This proves that nature is a property
SGM has been educating the other school of thought who don’t believe the Rights of Nature Approach and over the years and we have been vindicated, as water bodies have been cleared since the termination of illegal mining and water-related diseases like cholera, malaria and its prevalence has been drastically reduced.

At Social Gospel Ministry we pride ourself we this achievement we are ready to educate the world in taking the same course we are on.
Mr Emmanuel NYARKO APPIAH, Social Gospel Ministry, Ukraine


THE RIGHTS OF TREES POSTER PRESENTATION - ABSENT

Timber Rise Foundation (TRF)

As the executive director of timber rise foundation. In February 2021 I was promoting the awareness of the deforestation process which Ghana is facing currently.

A thoroughly filled analysis was done in a community facing deforestation. My team approach with the local government to initiate laws to protect these trees notably among them are Sapele, Mahogany, Wawa…

This behavior has been going on for decades resulting in serious deforestation in these communities (Benso, Amanten, and Esikuma)

In the Benso community, the unregulated cutting down of trees in community has subsequently caused severe flooding, displacing about 3000 inhabitants causing loss of lives, loss of farmlands, and the outbreak of waterborne disease

As the Executive Director of the TRF, I approached the local government to innate laws protecting the right of these Timbers.

After these laws were initiated, my team took it upon itself to a partnership with the national civil authority to educate and inform the locals who involve themselves in these activities.

With a series of education in the communities individual who was involved in these activities have deserted from it. Since then, there has been a significant growing back of the forest.

We at the TRF are proud to have been involved in the afforestation of these communities.

We are prepared to educate NGOs, governments in undertaking this same approach in their countries and communities to save Mother Earth.
Mr Samuel TUNI, Student, Ukraine, https://www.tdmu.edu.ua/en/

Autres présentations potentielles


Mangroves, Charcoal, and Trade : Implications for Achieving the SDGs REMOTE ORAL PRESENTATION

Mangrove forests are among the pristine ecosystems in the tropical region that provide a crucial role either in its local area or in a global context. Among the significantly highlighted functions of the mangrove forest is its role in fighting climate change. Mangroves are the best carbon absorber in the world with a capacity to store up to 10 times more carbon per hectare than forests on land. Mangroves account for approximately 3% of carbon sequestered by the world’s tropical forests, while they occupy less than 1% of the total area of tropical forests. Mangroves are currently being advanced as an essential component of climate change strategies such as REDD+ and Blue Carbon. However, they are under threat nearly everywhere because of human activities. Major threats are activities involving land use change and direct resource harvesting of mangrove forest resources. One of the commonly extracted materials is mangrove wood for fuel (i.e., charcoal). It is less known that charcoal from mangroves has a very high market demand not only locally but also in global markets. Mangrove charcoal is highly preferred as it burns longer, emits less smoke, and has no odor. Historically, mangrove protection and conservation has long been advocated but the problem of degradation and loss remains a persistent problem to date. This study examined the movement of mangrove charcoal in the global markets and investigated the drivers of such livelihood on importing mangrove charcoal.

In Southeast Asia (SEA), charcoal production for export is conspicuous, especially in Indonesia, Myanmar, Malaysia and Thailand, and products are exported to Japan, China, South Korea, Singapore, and some European countries. Some irregular cases were also uncovered such as the cross-border trade between Thailand and Myanmar. Thailand’s case is uniquely different from the other exporting countries as it does not use its own mangroves for charcoal production since the government banned this practice in the 1990’s. Myanmar supplies the semi-processed charcoal and sends it to Thailand for further processing, which is then exported to the major importing countries. This cross-border trade persists as it is illegal to produce charcoal in Myanmar for commercial use. It is estimated that the annual average value of exported mangrove charcoal is USD 10 million though it can give even par when the long-term valuation of the services is estimated.



While mangrove forests are considered as protected areas, lack of enforcement and oversight in several countries in SEA remains a challenge. Moreover, poverty incidences in charcoal producers are the main driver of mangrove dependent livelihoods despite their awareness of consequences. Other pressing issues such as corruption and lack of human capacity also drive mangrove trade despite being illegal in many countries. In Malaysia and Indonesia, charcoal production from mangroves is a recognized industry with a law indicating specific regulated areas for wood harvesting. In securing export permits, businesses have to clearly declare the source and characteristic of the woods used for charcoal export. However, there is no existing export regulation yet that would moderate the quantity of charcoal for export. The major concern over the industry is the risk of losing large areas of mature mangrove forests as mangrove trees take 30 years to reach full maturity ; and harvest for charcoal production can deplete mature mangrove stand at a fast rate.

Exporting mangrove charcoal obviously leads to losses of ecosystem services provided by mangrove forests. Among the major concerns is the collapse of global carbon sink and the accelerated release of GHGs into the atmosphere during the process of charcoal production. In addition, local communities confirmed that they are experiencing localized climate change, reduced marine resources catch and wind impacts from the sea are more intense. Mangrove resources management would contribute to the attainment of SD targets for the environmental and developmental indicators. It is in this regard that more research is required to better account for firewood extraction for charcoal toward informed policy decisions and sustainability related to charcoal industry.
Mrs Arlene GONZALES, Asian Institute of Technology, Thailand, www.ait.ac.th


Présentations ayant eu lieu en 2020

Présentations Validées


Rights of Nature - Projects (Session 1/2)
Mardi 8 dec, 15h00-17h00 (Heure de Genève)


Impact des investissements chinois au Kasai Oriental, cas de la SACIM ORAL PRESENTATION

Depuis mars 2013, le gouvernement congolais a signé un accord avec une société Anhui Foreign Economic Construction, Groupe de Corporation limite (AFECC) pour crée en joint-venture, une société mixte sino-congolaise dénommée SACIM (Société Anhui Congo d’Investissement Minier) où l’Etat congolais possède 50 % des actions et les 50 % restant sont détenues par la société chinoise AFECC pour l’exploitation des diamants dans la concession qui appartenait jadis à Société congolaise d’investissement minier (SCIM). Cet accord rencontre des difficultés dans son application en ce qui concerne les droits de l’homme en général, en particulier ceux des communautés locales.

En outre, le fonctionnement de la SACIM est tributaire à l’avènement problèmes environnementaux d’un part et d’autre part aux récurrents conflits sociaux internes au droit de travail et externe se rapportant aux droits des communautés locales impactées ou affectées par l’exploitation. Pour ce faire, les communautés se plaignent de la non prise en compte des droits qui leur sont reconnus par le code minier en rapport avec son développement, absence de la prise en compte de la responsabilité societale , l’avenir des générations futures hypothéquer. Concernant le social des travailleurs. Concernant les travailleurs, au delà des violations générales du code de travail, le droit syndical jusqu’aux heures de travail.

En plus, au chapitre de protection de l’environnement, la dégradation de sol est accélérée et ne permet pas le renouvellement de la végétation naturelle, intensifiant ainsi les méfaits du réchauffement climatique dans la zone, Ce qui a des impacts négatifs sur le plan sociocommunautaire et environnemental.

Par ailleurs, la crainte des communautés est fonction de la mauvaise expérience de gouvernance des sociétés extractives minières telles que la MIBA, la SACIM et autres. Les retombées de ce contrat d’exploitation minière conclut entre AFECC et RDC sont loin d’être mise en œuvre conformément à l’accord et sont en deçà aux résultats enregistrés par l’exploitation, ne garantissent pas les droits de communautés affectées ou impactées, dans une gestion opaque avec moins de traçabilités.

Il y’a lieu donc de proposer comme piste de solution :

  • La relecture par SACIM de l’accord ainsi que les différentes lois nationales pour les appliquer,
  • Reprendre les discussions avec les communautés et s’exécuter par rapport aux reconnus aux communautés dans le respect des procédures. En outre, prendre en compte les droits des travailleurs conformément à la loi,
  • Faire respecter les mesures environnementales en maintenant la zone exploiter hors danger pour les générations futurs,
  • S’efforcer au respect de mesures ITIE en rendant accessibles les informations essentielles avec la transparence.

    Mr Dieudonné TSHIMPIDIMBUA, Democratic Republic of the Congo, www.cnongdrdc.org

Villes durables : mot de passe vert ORAL PRESENTATION

Pour arriver à des villes 100% résilientes, il est primordial d’être conscient de la nécessité d’un processus systémique Il existe un pilier qui a un rôle clé : l’innovation en matière de technologie et d’architecture, en conjonction avec la créativité de la construction de nouveaux codes comportementaux politiques et individuels. Sans innovation, toutes les facettes de ce processus révolutionnaire ne signifient rien si elles ne sont pas combinées à une forte volonté politique et à une distribution intelligente des ressources. Dans ce processus d’adaptation, l’éducation fournit des "esprits adaptatifs" capables de devenir un catalyseur de changements en réformant le système de manière holistique. C’est pourquoi la politique, l’économie, les finances et la société civile doivent s’unir dans un effort pour changer les habitudes et stimuler la créativité en faveur des esprits verts. Une réforme complète du système...

Mrs Mar. INTROINI, The sustainability reader, Spain, http://www.thesustainabilityreader.com









Création d’une ferme écologique équestre unique dans son concept avec un approche holistique ORAL PRESENTATION

Passionnée de mon cher pays la Haute-Loire et de cheval, en 2007 j’ai pris la décision de transformer un sol de bois dévastée par la tempête de 1999 en un lieu éco-éducatif et responsable.
Comment ? Et bien :

  • En utilisant les matériaux présents sur le site bois, paille, chaux ...
  • En réfléchissant sur une production visant l’autonomie : Tout ce qui est présent est utile
  • En partant de la nature elle-même : le minéral (le bâtiment en paille et en chaux, récupération d’eau de pluie), le végétal (prairie, jardin en permaculture, assainissement à roseaux), l’animal (poneys poules, chèvres) chaque pôle nourrit l’autre et a un impact. Les déchets sont nourritures. L’objectif était de trouver l’équilibre sur tous les plans dans le fonctionnement de la ferme.
  • En enseignant une équitation différente basée sur une meilleure connaissance de soi au travers de l’animal. Prendre conscience de ses émotions, le poney est le miroir de l’être humain (enfin ceux qui acceptent de relever le défi !!!). Des horaires de travail pour eux, des conditions ressemblant à leur milieu naturel vivant en troupeau avec une alimentation saine.
  • En invitant les promeneurs et passionnés de nature à découvrir le fonctionnement de la ferme sur des parcours d’orientation à pieds ou à dos de poneys pour prendre conscience du fonctionnement éco-durable de l’exploitation
  • En proposant de venir dormir au rythme de la nature en tipi ou en tente au milieu des poneys
  • En mettant en place des projets éducatifs avec l’éducation nationale pour travailler tout au long de l’année avec les écoles et selon les saisons
    La ferme est un microcosme dans l’équilibre fragile qui est notre nature. Plus on est proche de ce cycle naturel et respectueux plus on devient acteur responsable de notre vie et de notre planète.

    Mrs Claire GRANGER, I.U.P.P.N., France

La question de la pollution des sols résolue grâce à l’agriculture biologique#2 : une recherche expérimentée sur la biodiversité des sols ORAL PRESENTATION

Selon l’étude de la question de la pollution des sols résolue par l’agriculture biologique#1, l’étude de cas de la Thaïlande (Pathawit et Siripen, 2019). Ce travail s’inscrit dans le cadre des projets "Bakery for tomorrow" et "ECO Bakery for Friendly Environments", qui se concentrent sur la production d’aliments sûrs, l’objectif "zéro faim" et un environnement sain pour soutenir le SDG 2030. Ces projets se concentrent sur la manière de conserver et de récupérer les sols détruits par l’utilisation de produits agrochimiques pour la plantation du riz. Les méthodes agricoles comme l’agriculture biologique et la rotation des cultures par la plantation de légumineuses pour les engrais organiques à la place.

Pour cette recherche, nous nous sommes concentrés sur l’étude de la biodiversité du sol, qui est la contribution de cette agriculture biologique, qui est essentielle à la production et à la productivité agricole durable, y compris pour nourrir le riz, comme la biodiversité de la macrofaune du sol. L’agriculture biologique utilise des légumineuses comme méthode de rotation des cultures pour la plantation du riz.

Les propriétés chimiques du sol, notamment l’échange cationique des propriétés organiques et physiques, l’humidité du sol et la dégradation organique, sont liées au nombre et au type de biodiversité de la macrofaune du sol. Nous avons constaté que l’indice de biodiversité le plus élevé était celui du phylum arthropoda de la famille des acariens oribatidae, ainsi que celui des acariens : Collemboly, Springtails, Caterpillars et Fourmis.

De l’étude de la diversité biologique de la faune dans le sol de la rizière de l’agriculture biologique par les légumineuses comme culture de corps. Il a créé la faune dans le sol, qui a été utile pour le riz dans le prochain corps. Il a fait et transformé la décomposition organique, l’échange de cations, effectué aux propriétés physiques du sol telles que l’augmentation de l’humidité du sol pour le taux de dégradation des objets organiques, l’ajustement des valeurs du pH, qui ont été liées à l’augmentation du nombre et du type de cette faune dans le sol.

Mots-clés : La question de la pollution des sols résolue grâce à l’agriculture biologique, la recherche sur la biodiversité des sols, la boulangerie de demain, la sécurité alimentaire, la recherche sur la faim zéro, les projets ECO Bakery for Friendly Environments, la faune de la biodiversité des sols issue de l’agriculture biologique.

Mr Pathawit CHONGSERMSIRISAKUL, Panyapiwat Institution of Management, Thailand, www.pim.ac.th


e-Fishency - Révolutionner la reproduction artificielle dans l’aquaculture et la conservation ORAL PRESENTATION

Nous unissons notre passion pour la vie aquatique et notre expertise scientifique pour améliorer les pratiques de reproduction artificielle. Nous sommes convaincus que la science peut aider l’homme et la nature à s’épanouir ensemble. Ensemble, nous aidons les gestionnaires à améliorer leurs pratiques de repeuplement afin de restaurer la santé de nos écosystèmes aquatiques. Nous voulons être aux côtés des producteurs de poissons qui veulent construire l’aquaculture de demain, en utilisant des principes évolutifs pour améliorer les rendements sans sélection artificielle. Ensemble, avec la science, nous avançons avec la nature, et non contre.

Mr Christian DE GUTTRY, Mr David NUSBAUMER ; University of Lausanne, Switzerland, https://www.e-fishency.ch/













La pédagogie Candide : une ouverture sur la Vie pour que la connaissance du monde animal conduise à une meilleure intelligence et une compréhension accrue inter espèces ORAL PRESENTATION

Par notre expérience durant six ans au cœur d’un groupe scolaire totalement unique en son genre, nous avons pu vérifier l’impact de la ronronthérapie sur la réduction du stress des élèves, l’augmentation de leur sentiment de bonheur et l’amélioration de leurs résultats scolaires.
Depuis notre dernière participation au Geneva Forum en décembre 2018, nous avons créé une nouvelle association : "l’intelligence animale au coeur de la pédagogie Candide", afin d’offrir au monde nos découvertes par le biais d’actions concrètes de créations d’écoles de haut niveau autorisant l’animal comme vecteur primordial d’intérêt, de curiosité et de passion.

Il ne s’agit surtout pas de se servir de l’animal comme d’un objet mais de partager l’espace pour que le petit d’Homme en devenir se reconnecte à cette intelligence animale et communique avec elle. C’est par la compréhension des besoins des espèces vivantes que l’Homme contribuera à protéger la Terre dans les urgences écologiques et climatiques que nous connaissons.

Désormais, nous avons choisi d’orienter notre activité vers ces pays moins chanceux que le nôtre, souvent situés sur d’autres continents, certaines que par l’instruction, la découverte et la rencontre physique avec l’animal, les enfants progressent dans leurs qualités innées d’amour, de respect et de tolérance pour le monde du vivant.

Mrs Céline BRUSA and Michèle BOURTON, Association ’l’intelligence animale au coeur de la pédagogie Candide’, France, http://www.lien-organisme.com







Réflexion et Mise en Œuvre dans un Monde Bouleversé : Gouvernance, Peuple et l’ Environnement ORAL PRESENTATION

Depuis 2009 ce programme d’OSI permet de transmettre des compétences transversales à des jeunes de 13 à 18 ans leur permettant d’améliorer leurs dons pour la prise de parole en public, à comprendre et exercer leurs qualité de leadership à travers un projet de leur choix, à mener des enquêtes sur des sujets proposés. Depuis 2014 la conscientisation aux Droits de la Nature et au écosystèmes liés à une problématique sont le terrain de leurs aventures. Je vais vous conter les aventures vécues en 2020.

Mrs Michèle EGLI-WACHS, Objectif Sciences International, France http://www.rencontres-excellence.com/











De la pandémie à l’harmonie : un essai ORAL PRESENTATION

La Pandore d’aujourd’hui a une nouvelle forme. Elle a pris la forme du nouveau coronavirus, qui a généré la maladie de Covid-19. Comme Pandora, il rouvre la boîte des maux de plus en plus couverts aujourd’hui par les distractions quotidiennes.
Pandora, avec le masque du nouveau coronavirus, émerge au moment où l’humanité était enclinée à choisir la voie dans laquelle elle négligerait sa condition humaine. L’humanité a été encline et peut donc, continuer à s’incliner à se déshumaniser de plus en plus par l’usage déformé de la technologie digitale et de l’intelligence artificielle, au point d’essayer de restreindre la libre expression des « sens » à travers la hyper vigilance, et se leurrer avec l’existence de la vie au-delà de la Nature.
Avant la pandémie, il y avait déjà un fort mépris du potentiel infini de la vie et de l’intelligence comme condition d’être humain, avec la capacité de « lire entre les lignes » : comprendre, discerner et faire des choix conscients.
La pandémie de Covid-19, le nouveau masque de Pandore, met en lumière les conflits les plus cachés de l’existence humaine. Cela nous oblige à rentrer chez nous. À la maison intérieure ; à la maison où nous vivons ; à la Terre Mère, notre maison commune, et à notre maison cosmique.
Elle nous montre les chemins qui mènent à nos racines ancestrales et à la vie en communauté. Elle annonce le triomphe de la fraternité, de la coopération et de la solidarité sur l’égoïsme et la compétitivité. Elle apporte des problématiques telles que le besoin de l’État, combiné avec les limites de sa souveraineté et de son organisation sociale en communauté.
Elle nous place à des carrefours que nous ne voulons pas voir, comme entre soi-même et les autres, entre nationalisme et mondialisation, au point de révéler le conflit sous-jacent aux conflits : le choix entre Eros et Thanatos, entre la vie et la mort.
Ce conflit devient plus évident dans le faux dilemme entre l’économie et la vie et dans le drame du choix de Sofia, vécu par les professionnels de santé, contraints de sélectionner quel patient recevra des soins médicaux, insuffisants pour tous.
Avec le dévoilement des conflits enfouis, le « Coronamonde », une nouvelle boîte de Pandore, apporte aussi l’espoir... Espoir qu’à l’avenir, chaque être et l’humanité se réveilleront du voile de l’illusion .
Puissions-nous, dans la pandémie actuelle, nous libérer du monde des divers enclos dans lesquels nous avions choisi de vivre avant la pandémie. Puissons-nous avoir confiance pour suivre des voies nouvelles et plus humaines. L’isolement social représente les fins de ce monde auto-créé. Il met en évidence des bouleversements profonds et montre la possibilité d’une réinitialisation des modes de vie et de la co-création d’un nouveau monde, où tous les êtres peuvent avoir des droits et vivre en harmonie. Un monde post-pandémique où les conflits découverts par elle peuvent être surmontés par l’humanité, où chaque être peut atteindre la vie en plénitude et où tous les êtres, humains et non-humains, sont des sujets de droit. La pandémie du nouveau coronavirus, en provoquant un arrêt brutal dans le monde, permet à de nombreuses personnes de l’établir comme un jalon pour une vie en harmonie avec la Nature, comme le préconise le programme Harmony with Nature des Nations Unies (www.harmonywithnatureun.org) .

Mrs Germana de Oliveira MORAES, Federal University of Ceará, Brazil, http://www.ufc.br


La Nature avec un N majuscule ORAL PRESENTATION

Ce n’est pas un hasard si dans les documents du programme Harmonie avec la nature des Nations unies, publiés en anglais, espagnol, français, russe, mandarin et arabe, Nature est écrit en majuscules.
Les noms propres par règle grammaticale s’écrivent avec une majuscule initiale. De cette façon, l’identité et l’importance sont attribuées au candidat, ce qui souligne sa signification et permet de lui attribuer un nom spécifique.
Dans un contexte qui a comme paradigme une vision centrée sur la Terre, désigner la Nature comme son propre nom renforce la cause de ce Programme des Nations Unies pour la reconnaissance légale des mêmes droits entre tous les êtres de la Nature.
La nature, notre mère la Terre, non pas comme un objet ou une propriété, mais comme un sujet de droit doté d’une personnalité juridique, dont la valeur intrinsèque est reconnue dans tous les rapports du programme Harmonie avec la nature des Nations unies, doit être représentée par le mot Nature écrit avec un N majuscule.
L’organisation éducative Farias Brito soutient cette cause et adhère pleinement à la proposition du Manifeste de l’Harmonie publié au Brésil en juin 2020 (http://files.harmonywithnatureun.org/uploads/upload943.pdf) d’orthographier, en portugais, Nature avec N majuscule initiale. C’est pourquoi, le même 5 juin 2020, Farias Brito a lancé la "Campagne Nature avec un N majuscule".
La campagne "Nature avec un N majuscule" a été développée au Brésil avec des professionnels de la littérature et de la linguistique, des professeurs, des grammairiens, des philologues, des écrivains, des journalistes, des publicitaires, des traducteurs, des correcteurs, des institutions littéraires et linguistiques, des académies littéraires, des académies de langue portugaise, des académies de rhétorique et d’autres représentants du monde universitaire et de la société civile.
L’objectif, les actions et les plans de la "Campagne Nature avec un N majuscule" seront présentés sur vidéo, avec l’intention de sensibiliser également les autres nations du monde à la cause des Droits de la Nature et, en particulier, à l’orthographe du mot Nature, en tant que nom propre, avec la lettre initiale N en majuscule.
Il est déjà possible de vérifier l’orthographe du terme en tant que nom propre dans les publications des documents du programme HwN UN, publiés simultanément en anglais, espagnol, français, russe, mandarin et arabe.
Une petite modification, mais avec une grande valeur symbolique : changer une lettre pour certifier un changement de la vision du monde par rapport à la Nature et aux droits défendus par le programme.
Valoriser la Nature devrait être une règle. Grammaire et comportement.

Mrs Danielle Cabral, ORGANIZAÇÃO EDUCACIONAL FARIAS BRITO, Brazil, https://www.fariasbrito.com.br/


Rights of Nature - Law (Session 2/2)
Mardi 8 dec, 18h00-20h00 (Heure de Genève)


Les droits de la Nature, la représentation de la Nature en droit, quelques réflexions ORAL PRESENTATION

Cette présentation réfléchit à la représentation de la Nature. Elle commence par l’observation que nous détruisons nos systèmes de support de vie, mais il n’est pas trop tard si nous agissons vite. Nous devons mettre la nature et La Terre mère au centre. COVID-19 démontre que la santé prime sur la richesse. Un élément important concerne la représentation de la nature par les humains.
Cette présentation réfléchit à la conceptualisation de la Nature, que ce soit la nature sauvage, ou autre, et elle pose la question des droits de chaque être dans la Nature. La Nature doit être vu comme un participant dans les textes juridiques, comme acteur, sujet et partenaire. Des partenariats humains-nature ont toujours existé ; pensons à l’agriculture et l’horticulture. Les semences sont au centre de la vie et il existe la vision industrielle et la vision de la Nature à travers la diversité des populations. La Nature doit être représentée par des humains dans les textes juridiques, et il existe plusieurs façons d’y arriver. Cependant l’argent et le financement sont cruciaux. La question clé est de savoir s’il existe la volonté politique d’agir.

Mr Colin ROBERTSON, Personal Researcher, Luxembourg





Pétition demandant à l’ONU d’adopter une Déclaration des droits de la Nature ORAL PRESENTATION

Nous travaillons sur une pétition globale, demandant à l’ONU d’adopter une déclaration universelle des droits de la Terre Mère pour compléter la Déclaration des droits de l’homme. Ce faisant, l’ONU reconnaîtrait la Terre Mère et la Nature comme une entité vivante, qui est la source de toute vie, plutôt que d’être traitée comme une ressource pour l’économie. Une première étape de mise en œuvre proposée est que la nature doit être incluse dans tous les systèmes juridiques nationaux en tant qu’entité détentrice de droits ayant qualité juridique devant les tribunaux. Vous pouvez trouver la pétition ici : www.RightsofMotherEarth.com.

Ms Doris RAGETTLI ; Rights of Mother Earth, Switzerland, https://www.RightsofMotherEarth.com/


Du droit de l’environnement aux droits de la mère terre (du paradigme environnementalisme-durabilité à l’harmonie avec la nature) ORAL PRESENTATION

Cet article entend exposer la transition de paradigme du droit de l’environnement depuis son émergence, en tant qu’attitude critique envers le développementalisme, succédée par la tentative d’égaliser le concept de développement durable jusqu’au changement le plus récent vers l’écocentrisme, dans le cadre du programme Harmonie avec la nature des Nations Unies et la perspective de publier la Déclaration internationale des droits de la Terre Mère, de la Pachamama ou de la Nature. Ces trois phases seront analysées en trois sauts de 20 ans (1972-1992-2012) : de l’émergence de la pensée écologiste, avec un point de repère lors de la 1ère Conférence des Nations Unies sur l’environnement, en 1972 ; l’idée de durabilité avec un repère consolidé en 1992 à Rio-92 ; et l’écocentrisme avec sa reconnaissance à Rio +20 et la mise en œuvre du programme des Nations Unies, Harmonie avec la nature « Harmonie avec la nature » (www.harmon monywithnatureun.org) Outre les jalons des documents internationaux, les aspects culturels seront abordés, principes scientifiques, politiques et juridiques qui sous-tendent ces transformations, éclairant les points clés pour la compréhension et la diffusion du nouveau paradigme juridique « Harmonie avec la nature » dans la théorie brésilienne du droit de l’environnement. Pour cette analyse sera utilisée une méthodologie qualitative d’analyse de documents internationaux, la théorie des principaux penseurs et quelques actions de mouvements qui alimentent l’évolution de la pensée environnementale.

Mrs Geovana FREIRE and Germana de Oliveira MORAES, UFC - Universidade Federal do Ceará, Brazil, www.ufc.br


Reconnaître les droits de la nature au niveau de l’UE : pistes de travail ORAL PRESENTATION

Comment les droits de la Nature pourraient-ils être mis en œuvre dans le cadre du droit de l’Union européenne ? Comment l’Union européenne peut-elle garantir ses objectifs et ses valeurs économiques, démocratiques et sociales dans un monde naturel qui s’effondre ?
En tant que membre des Verts/ALE au Parlement européen, je présenterai le travail que je fais au niveau de l’UE pour œuvrer à une reconnaissance européenne des droits de la Nature, et je présenterai pourquoi il est crucial de travailler au niveau de l’UE pour reconnaître les droits de la Nature.
Je présenterai l’initiative que j’ai récemment lancée, avec le soutien du groupe des Verts/ALE, pour travailler, avec tous les acteurs de l’UE, institutionnels ou de la société civile, à la reconnaissance des droits de la Nature, en discutant des limites et des opportunités de cette reconnaissance, et de la manière d’adapter le concept dans le contexte de l’UE. Grâce à des travaux de recherche et à une série de conférences, nous avons déjà réuni des milliers de personnes dans cette discussion.
Globalement, le but de ma présentation sera d’identifier les principaux enjeux autour d’une reconnaissance européenne des droits de la nature, le rôle du Parlement européen dans ce processus crucial, et mes perspectives pour l’avenir de cette initiative.

Mrs Marie TOUSSAINT, European Parliament, France, https://www.marietoussaint.eu/


L’émergence de la jurisprudence de la terre en Afrique ORAL PRESENTATION

Dans toute l’Afrique, un réseau de praticiens de la jurisprudence de la Terre accompagne les communautés traditionnelles et indigènes dans la renaissance et l’amélioration de leurs systèmes de gouvernance coutumiers centrés sur la Terre. Au Kenya, en Ouganda, au Bénin, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Éthiopie et au Cameroun, les communautés font revivre les connaissances et les pratiques traditionnelles, restaurent les sites naturels sacrés et les rituels associés, rétablissent la diversité des semences indigènes et la souveraineté alimentaire, et renforcent les systèmes de gouvernance écologique dérivés des lois de la Terre. Ces initiatives menées par la société civile pour rétablir une gouvernance centrée sur la Terre sur le continent sont fondées sur les riches traditions juridiques et le patrimoine culturel indigène de l’Afrique et inspirées par la jurisprudence de la Terre - une philosophie juridique et un cadre éthique conçus par l’éco-théologien Thomas Berry à la fin du XXe siècle.
Cette présentation explorera l’émergence de la jurisprudence de la Terre en Afrique, à la fois innovante et ancienne, radicale et enracinée : une renaissance et une amélioration des traditions humaines ancestrales, centrées sur la Terre, offrant une nouvelle orientation avec laquelle le continent pourrait naviguer vers un avenir florissant et durable.

Mrs Carlotta BYRNE, The Gaia Foundation, United Kingdom, https://www.gaiafoundation.org


Droits de la Nature : L’Appel du Rhône ORAL PRESENTATION

L’Appel du Rhône est une initiative citoyenne, populaire et transnationale pour demander la reconnaissance d’une personnalité juridique au fleuve Rhône.

L’association id·eau, imagination durable pour l’eau douce est convaincue que le droit de la Nature à maintenir la vie sur Terre est un préalable à celui de l’humanité. Faire prendre conscience au plus grand nombre que l’humanité dépend des fonctions vitales de la Terre et tout particulièrement de son eau douce (ressource essentielle, recyclable mais pas inépuisable), est une nécessité. Pour nous et la génération à venir.

Appeler à la reconnaissance d’une personnalité juridique du Rhône c’est demander une modification des droits actuels français et suisse et participer à son évolution pour un droit d’anticipation et de protection.

Chaque année, à travers la planète, pour permettre à l’humanité de répondre à des défis écologiques toujours plus alarmants, davantage d’écosystèmes, d’espèces animales ou végétales se sont vus dotés de la personnalité juridique visant à protéger nos ressources vitales des menaces dévastatrices. Au cours des dix dernières années, plusieurs de ces actions ont déjà permis à des fleuves et cours d’eau de se voir attribuer un statut juridique, parmi lesquelles :

  • La rivière Vilcabamba, en Equateur (2011)
  • La rivière Atrato, en Colombie (2016)
  • La rivière Whanganui, en Nouvelle-Zélande (2017)
    Ces décisions ont eu un impact légal décisif.

Notre démarche est populaire. Elle s’appuie sur la signature d’un Appel, des rencontres publiques et événements artistiques et vise à une prise de conscience collective pour qu’elle se mue en pression citoyenne et réveille les opinions. Au travers de l’Appel du Rhône des scientifiques, des entrepreneur·e·s, des associations, des organisations, des artistes des Hommes et des Femmes se mobiliseront autour d’événements gratuits.

Jouer notre rôle en tant qu’association, c’est sensibiliser, expliquer, présenter de nouveaux récits communs et proposer des actions concrètes. Fédérer les énergies, encourager l’action afin de décider ensemble comment changer notre quotidien pour préserver cette ressource essentielle, l’eau douce au travers d’un fleuve transnational : le Rhône.

L’Appel du Rhône c’est à la fois, donner la possibilité au fleuve de défendre son intégrité et de se prémunir des agressions et également, un véritable outil pour défendre nos droits fondamentaux et les conditions d’existence des générations futures.

Mr Frédéric PITAVAL, Association id·eau, imagination durable pour l’eau douce, Switzerland, www.id-eau.org





Les droits de l’eau/l’homme au-delà de l’humain ? Ontologies autochtones de l’eau, rencontres plurilégales et traduction interlégale ORAL PRESENTATION

Dans quelle mesure le droit international des droits de l’homme peut-il s’attaquer aux réalités plurilégales de l’eau ? C’est la question centrale du projet de recherche de 5 ans intitulé "RIVERS - Eau/droits de l’homme au-delà de l’humain ? Les ontologies autochtones de l’eau, les rencontres plurilégales et la traduction juridique", soutenu par une subvention de démarrage du Conseil européen de la recherche (ERC) (2019-2024), développé à l’Université Carlos III de Madrid (Espagne). Ce projet, qui réunit l’anthropologie juridique et les droits de l’homme, s’attaque à l’une des questions les plus pressantes de ce siècle : la relation entre l’homme et la nature, mais ne tient pas pour acquis ce qu’est l’eau.

CRIVERS s’attaque à deux objectifs fondamentaux étroitement liés : 1) analyser les différentes manières de connaître et de se rapporter à l’eau et à la vie parmi les peuples indigènes et leur compréhension de sa violation (potentielle) par les projets d’extraction ; 2) discuter des contributions, des défis et des pièges de la traduction juridique des différentes natures d’eau dans les rencontres plurilégales aux niveaux national et international. RIVERS développera une analyse multi-sites et des études de cas empiriques dans quatre contextes : Le Guatemala, la Colombie, le Népal et le système de protection des droits de l’homme des Nations unies. Sous l’angle du pluralisme juridique, cette analyse mettra en évidence les réalités politiques et juridiques concurrentes de l’eau qui remettent en question les conceptions dominantes du monde moderne. RIVERS sera le pionnier de nouvelles façons de penser l’eau au-delà des clivages modernes entre "nature" et culture, en fournissant des indices sur les voies futures de reconceptualisation des droits de l’homme.

Ms Lieselotte VIAENE ; ERC RIVERS project, University Carlos III de Madrid, Spain ; https://rivers-ercproject.eu/


L’affaire Terra Mirim et le droit d’être de la Terre : Nature et droits de l’homme dans une perspective décoloniale ORAL PRESENTATION

Concernant le contexte politique instable et précaire du Brésil, il est essentiel de réaliser que, même avec la fin du colonialisme (1500 - 1822), les structures de domination coloniale persistent au sein des États indépendants d’Amérique latine, déguisées par des rapports de force et des stratégies discursives présentées comme neutres et universalistes - ce qu’on appelle la colonisation (Quijano). C’est dans le cadre du processus décolonial en cours et dans un contexte brésilien complexe qu’une initiative novatrice voit le jour (1992) : Terra Mirim, une communauté chamanique durable, et sa fondation communautaire, Terra Mirim Foudantion - Centre de lumière (FTM-CL). Fruit du patrimoine culturel brésilien riche et diversifié, Terra Mirim vient répondre à des appels urgents "à échelle humaine" et relever des défis et des objectifs mondiaux. À l’heure actuelle, elle est menacée.
Il est fondé sur le sauvetage de la tradition spirituelle autochtone ancestrale, le chamanisme de la déesse mère et la lignée des quatre éléments sacrés (réalisé par XamAM, Alba Maria). Construisant des ponts entre les civilisations pour répondre aux défis contemporains, Terra Mirim vise à permettre, stimuler et collaborer à l’éveil de l’humanité à sa réalité naturelle et cosmique, en semant les graines du "développement communautaire durable" sur son territoire et dans d’autres endroits au Brésil et dans le monde. Au cours de ses 28 années d’existence, Terra Mirim s’est consacrée, sur différents fronts, à promouvoir la durabilité par une culture transformatrice, en harmonie avec la nature, de la guérison humaine comme voie de rééquilibrage planétaire et, dans cette trajectoire, elle a tracé les lignes d’une citoyenneté environnementale authentique et libertaire, une citoyenneté planétaire.
Son siège est situé à Bahia, où l’histoire moderne/coloniale du Brésil a commencé. Il fait partie d’une zone environnementale protégée (APA Joanes-Ipitanga) - responsable de 40% de l’approvisionnement en eau de la zone métropolitaine de Salvador (RMS), la capitale de Bahia. Terra Mirim est situé dans la zone restante de la forêt atlantique (moins de 7 % de la forêt d’origine), un point chaud de la planète, source d’une très riche biodiversité, et aussi, dans l’un des plus grands aquifères du Brésil - l’aquifère de São Sebastião. Les principaux axes économiques et industriels de l’État de Bahia et le plus grand complexe industriel du Sud global (Pôle industriel de Camaçari - PIC) sont situés autour de celui-ci. Son territoire reflète les complexités, les défis historiques et structurels existant dans le RMS, un niveau élevé d’inégalité dans la distribution des revenus et l’accès aux droits fondamentaux et humains.

Aujourd’hui, le FTM-CL est un laboratoire vivant de la vie en harmonie avec la Nature. Les actions multidimensionnelles promues par la FTM-CL tissent un réseau de solidarité et de citoyenneté environnementale qui fécondent le rêve de faire des droits de l’homme et de la nature une réalité et, de la gestion socio-environnementale une gestion démocratique et participative. C’est un exemple d’innovation, d’action locale et de solutions basées sur la nature. Il démontre, à travers son histoire, comment les établissements durables et les fondations communautaires sont des éléments clés pour la transition nécessaire. Cependant, le territoire est fortement menacé. Nous avons été confrontés à diverses luttes qui ont conduit à une aggravation des situations de risque. La santé de l’environnement est menacée, les leaderships sont menacés dans leur intégrité matérielle et immatérielle, etc. (Binho do Quilombo, leader d’une communauté indigène Quilombola a été assassiné pendant le mouvement social actif contre les projets qui veulent être mis en œuvre sur le territoire).
Tirés de notre contexte local et confrontés à nos défis mondiaux communs, nous comprenons que dans Harmony nous pouvons tisser des voies de soutien et de coopération internationale véritablement efficaces. En défendant et en investissant au-delà des frontières pour garantir nos droits fondamentaux de l’homme et de la nature, nous comprenons que nous sommes un, la nature et nous. Il est temps de semer les véritables changements transformateurs que nous voulons récolter à l’avenir. Cela peut se faire par une coopération engagée pour la protection et la sécurité des communautés et des initiatives comme Terra Mirim (diversité, communautés indigènes et locales). Répandues dans le monde entier, elles sont des centres de lumière/information, des points de culture, des semences diverses qui, en ce moment, vivent ou revendiquent le droit de vivre en harmonie avec la nature. En sauvegardant le droit de ces graines à exister et à prospérer, nous pouvons permettre de garantir des voies par lesquelles la vie peut se régénérer, en nous et à l’extérieur de nous.
Il s’agit de créer des moyens efficaces pour garantir les droits de l’homme et de la nature en tant que priorité à l’ordre du jour mondial. Il s’agit d’un droit de l’homme (qui reste à reconnaître) à vivre en harmonie avec la nature, à vivre connecté en harmonie avec la réalité et non à une déviation qui a été semée par la manipulation et la violence, imposée sur la base de la négation des droits fondamentaux de l’homme.
Les États peuvent tomber, les guerres peuvent nous déchirer, les lois internes et internationales peuvent échouer et disparaître... mais, comprendre scientifiquement que la nature est souveraine et intégrer ces connaissances dans nos vies, sont des étapes fondamentales auxquelles nous devons faire face en ce moment. C’est le rôle de l’homme de vivre en harmonie avec les lois de la nature, de la laisser s’épanouir, de la laisser être... afin que nous puissions vivre pleinement nos potentialités. Si nous ne pouvons imposer cela à personne, pouvons-nous garantir le droit à ceux qui luttent pour le défendre afin qu’il puisse s’épanouir et répandre dans le temps l’accès à la Matrice Naturelle à tous ? Il est temps de semer la libération humaine. Croyez-le, nous pouvons le faire.
C’est une invitation.

Ms Dahvii SHIVA ; Terra Mirim Foundation - Centre of Light, Brazil ; www.terramirim.org.br


Comment nous représentons-nous les plantes ? Implications pour l’évolution et la mise en œuvre de la législation internationale ORAL PRESENTATION

(Droits d’auteurs : Michèle PERRIN-TAILLAT)
Comment représentons-nous les plantes dans les textes législatifs ?
Outre les représentations verbales, diverses et variées, dont le contexte détermine le sens, on a de plus en plus recours à des représentations digitalisées (ISN) qui ne sont pas sans faire problème lorsqu’il s’agit de négocier ou de mettre en place des réformes nécessaires.
La phyto-législation a des implications directes sur le bien-être et la santé des êtres humains, en particulier pour assurer une alimentation saine et suffisante partout dans le monde. Elle concerne les trois piliers des Nations unies : les droits de l’homme, la paix et le développement.
Comment adopter un discours inclusif qui respecte à la fois les plantes et le droit qu’a tout être humain de participer aux affaires qui le concerne ? Telle est la question que nous devons nous poser si l’on veut éviter qu’une minorité ne s’approprie la parole de tous.

Ms Michèle PERRIN-TAILLAT, France


"Wild Law" - Rendre les lois environnementales plus éco-centrées et moins anthropocentriques ORAL PRESENTATION

Malgré l’augmentation du développement des lois et de la législation environnementales dans de nombreuses juridictions au cours des décennies, et l’existence de nombreuses lois environnementales qui ont été promulguées pour protéger la nature et les systèmes écologiques, il y a toujours un impact négatif et une destruction généralisée et globale sur l’environnement mondial, entraînant une perte rapide d’espèces et des dommages irréparables, nonobstant le fait qu’il y a maintenant une diminution de la protection environnementale réelle.
Les lois environnementales n’ont pas réussi à protéger l’environnement parce qu’elles sont principalement basées sur un raisonnement anthropocentrique plutôt que sur une perspective plus éco-centrée. Le concept de Wild Law repose sur l’idée que tout ce qui se trouve dans la nature et les écosystèmes est lié et doit être respecté et protégé pour sa propre valeur intrinsèque, et pas seulement pour le bénéfice des intérêts humains. En mettant en œuvre une éthique de droit sauvage dans la législation environnementale, un nouveau système de protection de l’environnement peut et doit être mis en œuvre pour améliorer le bien-être de notre planète et, en fin de compte, le nôtre. Il s’agit d’une approche radicale, mais essentielle pour atténuer la destruction écologique continue.
Comme les lois environnementales actuelles sont principalement structurées selon une vision anthropocentrique du monde, l’intérêt humain est considéré comme primordial, étant placé fermement et de manière centrale dans cette vision du monde. Cela a eu un impact négatif sur l’environnement, les animaux et la nature. Il est maintenant temps de repenser cette position et de considérer le concept de Wild Law au sein de la législation environnementale afin de donner à la nature le droit d’exister pour son propre bénéfice et pas seulement pour le bénéfice de l’intérêt humain. Cette présentation fournira quelques études de cas et des exemples de la manière dont cela est réalisé.

Ms Julie Elizabeth BOYD, United Kindgom


Anthropocentrisme et écocentrisme dans la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’homme ORAL PRESENTATION

Au cours de cette présentation, j’analyserai la présence de l’argument anthropocentrique et écocentrique dans la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’homme relative aux questions environnementales. À cet effet, il présente tout d’abord le contenu de ces deux approches. Parallèlement à ce qui précède, elle répète les arguments en faveur de l’incorporation d’une approche écocentrique des droits de l’homme. Avec ce cadre théorique, il identifie quatre étapes dans la jurisprudence de la Cour. Ces étapes montrent la transition progressive de l’anthropocentrisme à l’écocentrisme dans ses réflexions sur les droits de l’homme. Enfin, les résultats de l’analyse offrent un éclairage sur le développement possible du droit à un environnement sain en tant que droit autonome dans le système interaméricain.

Mr Digno José MONTALVAN ZAMBRANO ; Research Group on Law and Justice (Uc3m), Spain


L’écocide en tant que crime international - mise à jour sur le processus ORAL PRESENTATION

Inclure l’écocide, les dommages massifs et la destruction de la nature, comme crime international à la Cour pénale internationale de La Haye a été proposé par Polly Higgins il y a dix ans. L’année dernière a vu une augmentation incroyable de l’intérêt pour cette idée, avec des acteurs comme le pape, le président français Macron, le gouvernement belge et le mouvement syndical suédois qui ont exprimé leur soutien. Un groupe d’experts composé de juristes internationaux de haut niveau vient d’être constitué pour rédiger une définition de l’écocide. Une présentation des derniers développements.

Ms Pella THIEL, End Ecocide Sweden /Rights of Nature Sweden, Sweden, www.endecocide.se


L’application des principes du constitutionnalisme latino-américain dans la gestion du conflit : la nature en tant que victime des conflits armés. ORAL PRESENTATION

La constitution du Venezuela est considérée comme le point de départ du nouveau constitutionnalisme latino-américain, suivie des constitutions équatorienne (2008) et bolivienne (2009). L’analyse du paradigme du buen vivir comprend ainsi une vision inclusive harmonieuse des axes politiques, juridiques, économiques et environnementaux, qui peuvent contribuer au changement du contexte d’exclusion sociale et d’exploitation irrationnelle de la nature par l’homme.

De ce fait, ce nouveau constitutionnalisme présente un développement de la notion de protection environnementale à travers le droit et complète dans ce sens des déclarations universelles telles que la Convention de Stockholm de 1972. A titre d’exemple, la Constitution équatorienne confère à Pachamama le respect intégral de son existence et le maintien et la régénération de ses cycles vitaux, de sa structure et de ses procès d’évolution (article 71) ; le développement durable en tant que devoir de l’État(article 3, point 5) ; et la participation de la population en tant que protectrice de la nature (article 74).

Au-delà de promouvoir l’inclusion de tous les peuples dans une logique de participation et d’intégration, les innovations constitutionnelles latino-américaines comprennent aussi, dans le même niveau d’importance, la nature en tant que sujet qui a le droit à un traitement digne et à sa protection.

Dans le cas de la Colombie, le pays qui a souffert plus de 50 ans de conflit avec les FARC-EP a récemment reconnu la nature en tant que victime des conflits armés. Notre travail de recherche analysera la protection du patrimoine naturel dans le cadre de la gestion des conflits et de l’après-conflit prenant le cas colombien comme exemple. Pour cela, et à travers le regard de l’anthropologie juridique, nous étudierons l’affaire 02 de la Justice Spéciale pour la Paix (En espagnol Justicia Especial para la Paz – JEP, c’est un mécanisme colombien de justice transitionnelle) qui traite la nature en tant que victime des conflits armés et l’importance de la protection du patrimoine naturel pour la réconciliation et l’établissement d’une paix stable et durable dans les territoires colombiens de Tumaco, Ricaurte y Barbacoas, connus pour avoir une population majoritairement indigène, afrocolombienne et paysanne.

Le statut de victime accordé à la nature dans ces territoires change la façon de traiter le patrimoine naturel ainsi que la façon de voir la justice transitionnelle et la réconciliation entre acteurs armés et victimes (qui dans ce cas s’élargit aussi aux êtres non-humains) durant le post-conflit. Il s’agira d’une analyse des enjeux de la participation sociale et étatique dans la réconciliation entre humains (victimes et agresseurs) et non-humains (la nature, le patrimoine naturel) dans le cadre des conflits armés.

Mrs Alice BRITES OSORIO, Université de Limoges, France, http://www.theses.fr/s190126


L’économie de Francesco - une nouvelle économie pour un nouveau monde dans le respect des droits de la nature ORAL PRESENTATION

Du 26 au 28 mars 2020, la ville d’Assise a accueilli The Economy of Francesco, un événement international en ligne et de présence destiné aux jeunes économistes, entrepreneurs et faiseurs de changement engagés dans la réflexion et la pratique d’un type d’économie différent. L’invitation à participer est venue directement du Pape François, qui a publié une lettre dans laquelle il invitait à la ville de Saint-François, symbole d’humanisme et de fraternité, de jeunes économistes et entrepreneurs du monde entier, sans distinction de croyance ou de nationalité, à initier avec eux un processus de changement global afin que l’économie d’aujourd’hui et de demain soit plus juste, inclusive et durable, sans laisser personne derrière. L’événement a été organisé par un comité composé du diocèse d’Assise, du conseil municipal d’Assise, de l’Institut séraphique d’Assise et de l’économie de communion.
L’événement destiné à discuter des problèmes les plus complexes du monde actuel, de la sauvegarde de l’environnement à la justice pour les pauvres, nécessitent un engagement courageux pour repenser les paradigmes économiques de notre temps. Dans la Lettre encyclique Laudato si’, le Saint-Père a rappelé que tout est intimement lié et que la Terre est notre "maison commune", et a donc lancé un appel pour la défendre, ainsi que toute l’humanité qui habite la Terre.
Il nous a mis en garde contre l’exploitation imprudente des ressources et les politiques à courte vue qui visent un succès immédiat sans perspectives à long terme. À partir de l’exemple de saint François, il est donc nécessaire de reconstruire une nouvelle écologie intégrale, inséparable du concept de bien commun.
En tant que membre expert de la plate-forme Harmonie avec la nature, nous avons été acceptés en tant que senior, pour participer à la réunion afin d’offrir la connaissance des droits de la nature pour contribuer aux jeunes débats. Voir le moment principal des contributions dans cette vidéo : https://youtu.be/TLWtxexOwb0
Ainsi, le premier principe inscrit dans le rapport final est la reconnaissance que "les grandes puissances mondiales et les grandes institutions économiques et financières ralentissent leur course pour laisser la Terre respirer. COVID nous a tous fait ralentir, sans avoir choisi de le faire. Quand COVID sera terminé, nous devrons choisir de ralentir la course effrénée qui étouffe la terre et les plus faibles qui vivent sur terre".
Nous devons donc inclure ce résultat étonnant dans le cadre du développement de la reconnaissance des droits de la nature dans le monde entier.*
Voir la déclaration finale et l’engagement commun :
"Nous, jeunes économistes, entrepreneurs et faiseurs de changement du monde, convoqués à Assise par le pape François, en l’année de la pandémie COVID-19, voulons envoyer un message aux économistes, entrepreneurs, décideurs politiques, travailleurs et citoyens du monde, pour leur transmettre la joie, les expériences, les espoirs et les défis que nous avons acquis et rassemblés en cette période en écoutant nos peuples et nos cœurs. Nous sommes convaincus qu’un monde meilleur ne peut être construit sans une meilleure économie et que l’économie est si importante pour la vie des peuples et des pauvres que nous devons tous nous en préoccuper.
C’est pourquoi, au nom des jeunes et des pauvres de la Terre, nous le demandons :
1 - Les grandes puissances mondiales et les grandes institutions économiques et financières ralentissent leur course pour laisser la Terre respirer. COVID nous a tous fait ralentir, sans avoir choisi de le faire. Lorsque COVID sera terminé, nous devrons choisir de ralentir la course effrénée qui étouffe la terre et les plus faibles qui vivent sur terre ;
2 - Que le partage mondial des technologies les plus avancées soit activé afin que la production durable puisse également être réalisée dans les pays à faible revenu ; et que la pauvreté énergétique - source de disparité économique, sociale et culturelle - soit surmontée pour parvenir à la justice climatique ;
3 - Que le thème de la gestion des biens communs (en particulier des biens mondiaux tels que l’atmosphère, les forêts, les océans, les terres, les ressources naturelles, tous les écosystèmes, la biodiversité et les semences) soit placé au centre des programmes des gouvernements et de l’enseignement dans les écoles, les universités et les écoles de commerce du monde entier ;
4 - Les idéologies économiques ne doivent plus jamais être utilisées pour offenser et rejeter les pauvres, les malades, les minorités et les personnes défavorisées de toutes sortes, car la première réponse à leur pauvreté est de respecter et d’estimer chaque personne : la pauvreté n’est pas une malédiction, elle n’est que le malheur, et elle n’est certainement pas la responsabilité de ceux qui sont pauvres ;
5 - Le droit à un travail décent pour tous, les droits de la famille et tous les droits de l’homme soient respectés dans la vie de chaque entreprise, pour chaque travailleur, et garantis par les politiques sociales de chaque pays et reconnus dans le monde entier par une charte convenue qui décourage les choix commerciaux basés uniquement sur le profit et fondés sur l’exploitation des mineurs et des plus défavorisés ;
6 - Que les paradis fiscaux soient abolis immédiatement dans le monde entier, car l’argent déposé dans un paradis fiscal est de l’argent volé à notre présent et à notre avenir et qu’un nouveau pacte fiscal soit la première réponse au monde post-COVID ;
7 - de nouvelles institutions financières soient créées et que les institutions existantes (la Banque mondiale, le Fonds monétaire international) soient réformées dans un sens démocratique et inclusif pour aider le monde à se remettre de la pauvreté et des déséquilibres produits par la pandémie ; que la finance durable et éthique soit récompensée et encouragée, et que la finance hautement spéculative et prédatrice soit découragée par une taxation appropriée ; que les sociétés et les banques, en particulier les grandes banques et celles qui sont mondialisées, introduisent dans leur gouvernance un comité d’éthique indépendant avec un veto sur l’environnement, la justice et l’impact sur les plus pauvres ;
8 - les institutions nationales et internationales décernent des prix pour soutenir les entrepreneurs innovants dans le contexte de la durabilité environnementale, sociale, spirituelle et, surtout, managériale, car ce n’est qu’en repensant la gestion des personnes au sein des entreprises que la durabilité globale de l’économie sera possible ;
9 - Les États, les grandes entreprises et les institutions internationales s’efforcent de fournir une éducation de qualité à chaque fille et garçon dans le monde, car le capital humain est le premier capital de tout humanisme ;
10 - Les organisations économiques et les institutions civiles n’auront de cesse que les travailleuses aient les mêmes chances que les travailleurs, car sans une présence adéquate de talents féminins, les entreprises et les lieux de travail ne sont pas des lieux pleinement et authentiquement humains et heureux ;
11 - Finalement, nous demandons l’engagement de tous pour que le temps prophétisé par Esaïe se rapproche : "Ils forgeront leurs épées en socs de charrue, et leurs lances en serpes ; nation ne lèvera plus l’épée contre nation, et ils n’apprendront plus la guerre" (Is 2, 4). Nous, les jeunes, ne pouvons plus tolérer que des ressources soient retirées des écoles, des soins de santé, de notre présent et de notre avenir pour construire des armes et alimenter les guerres nécessaires pour les vendre. Nous voudrions dire à nos enfants que le monde en guerre est fini pour toujours.
Tout cela - dont nous faisons déjà l’expérience dans notre travail et dans notre mode de vie - nous le demandons en sachant que c’est très difficile et que beaucoup le considèrent peut-être comme une utopie. Nous croyons plutôt qu’elle est prophétique et que nous pouvons donc demander, demander et demander encore, car ce qui semble impossible aujourd’hui le sera moins demain grâce à notre engagement et à notre insistance. Vous, les adultes qui contrôlez l’économie et les entreprises, avez fait beaucoup pour nous, les jeunes, mais vous pouvez faire plus. Notre époque est trop difficile pour demander autre chose que l’impossible. Nous avons confiance en vous et c’est pourquoi nous vous demandons beaucoup. Mais si nous vous demandions moins, nous ne vous en demanderions pas assez.
Nous demandons tout cela avant tout à nous-mêmes et nous nous engageons à vivre les meilleures années de notre énergie et de notre intelligence afin que le FE puisse apporter de plus en plus de sel et de levain à l’économie de chacun".
* ce résumé a été rédigé sur la base du communiqué de presse de l’événement publié en mai-2019

Ms Vanessa HASSON, MAPAS, Brazil, https://www.mapas.org.br


Importance des pollinisateurs en Agriculture pour un développement durable : exemple de l’expérience Algérienne. POSTER PRESENTATION

Les deux tiers de toutes les plantes à fleurs dépendent des animaux, principalement des insectes, pour la pollinisation. Pour ces plantes, le pollinisateur peut être aussi critique que la lumière et l’eau. La pollinisation est un lien vital dans les communautés naturelles, reliant les plantes et les animaux de manière essentielle. La pollinisation est également un service essentiel à l’agriculture. Les insectes pollinisateurs sont essentiels pour de nombreuses cultures de fruits et légumes, et la demande de pollinisateurs augmente à mesure que le besoin de productivité agricole augmente. La contribution des pollinisateurs à la sécurité alimentaire en Algérie peut avoir des valeurs à la fois tangibles et intangibles pour réduire les disparités importantes dans les niveaux de production et la dépendance vis-à-vis des aliments importés. La présente étude est une compilation des travaux menés dans l’écosystème agricole et naturel sur la diversité des pollinisateurs et leur efficacité pollinisatrice à travers six étapes bioclimatiques différentes sur des arbres fruitiers de différentes variétés et cultures maraîchères.
À ce titre, l’étude des pollinisateurs s’est concentrée en particulier sur l’importance des Apoidea Apiformes ou des abeilles sauvages sur les espèces de fruits telles que la pomme et l’abricot, et les espèces végétales telles que les tomates, les fèves, les haricots, les pois chiches, les courgettes.

En ce qui concerne l’écosystème naturel, l’étude de la diversité des pollinisateurs a impliqué plus de 120 espèces de plantes à fleurs appartenant à plus de 70 familles botaniques. Cependant, les travaux restent fragmentaires compte tenu de la grande superficie de l’Algérie qui est de 2 382 millions de km². Jusqu’à présent, peu d’études sur les abeilles sauvages ont été publiées. Les travaux menés jusqu’à présent sont ceux de [15-21] Saunders (1901, 1908), Alfken (1914), Schulthess (1924) et Roth (1923, 1924, 1930), et étaient basés sur de petites régions du pays. Après eux, beaucoup de temps s’est écoulé avant la publication de nouveaux ouvrages traitant de groupes particuliers (Louadi et al., 2008 ; Bendifallah et al., 2013 ; Maghni et al., 2017) ou des ressources florales naturelles (Louadi et Doumandji (1998a, 1998b), Louadi et al., (2007) et Bendifallah et al. (2012a, 2012b, 2015, 2018, 2020).

Mrs Leila BENDIFALLAH, Algeria, http://www.univ-boumerdes.dz



Autres présentations potentielles

Réflexion et Mise en Œuvre dans un Monde Bouleversé : Gouvernance, Peuple et l’ Environnement ORAL PRESENTATION

L’asymétrie du pouvoir politique et économique entre les gens ordinaires et les entreprises a conduit à des dévastations naturelles, une perte de biodiversité, des logements précaires, un manque d’assainissement, des épidémies mortelles, des niveaux élevés de criminalité et de violence, avec de graves impacts environnementaux, politiques, économiques et sociaux. Changer les paradigmes du développement, de la croissance, du pouvoir, de la richesse, du travail et de la liberté ancrés dans les institutions politiques, technologiques, économiques et éducatives ; nécessite le développement des capacités institutionnelles, la neutralité judiciaire, la transparence informationnelle, les espaces sociaux pour l’engagement civique et la participation politique éclairée, y compris les unités de conservation, les médias, les chefs religieux, les défenseurs, les experts, les décideurs, les militants, les dirigeants politiques, les organisations, les groupes et communautés. La récupération de la Terre et des personnes (régénération) doit être traitée simultanément, dans l’espace et dans le temps ; puisqu’ils dépendent les uns des autres : les problèmes et les contextes dans lesquels ils surviennent doivent être réinterprétés et restructurés à travers le prisme de l’écosystème, modifiant ainsi les moyens de les résoudre. Une civilisation écologique se soucie des milieux naturels et bâtis, du patrimoine culturel, des liens collectifs, de l’éducation, de la santé, de l’éthique, de l’esthétique, de l’équité et de la justice. De nouvelles niches d’apprentissage socioculturel pourraient générer une prise de conscience, une interprétation et une compréhension au-delà des stéréotypes établis, d’un point de vue thématique (« quoi »), épistémique (« comment ») et stratégique (politiques). En considérant ce moment comme une opportunité pour une grande réinitialisation et la mise en œuvre d’infrastructures et de changements systémiques attendus depuis longtemps dans des domaines tels que l’inclusion, la durabilité et l’innovation, une approche écosystémique théorique et pratique est proposée pour déclencher les événements, faire face aux conséquences et contribuer au changement (sorties potentielles). En ce sens, le plaidoyer, la communication, les politiques publiques, les programmes de recherche et d’enseignement,
1) définir les problèmes au cœur du « pot bouillant », au lieu de les réduire aux bulles de la surface (problèmes fragmentés, formats académiques réduits, politiques segmentées, effets) ;
2) considérer, en tant que donateurs et bénéficiaires, toutes les dimensions du monde (intime, interactive, sociale et biophysique), en évaluant leurs déficits et leurs atouts, alors qu’ils se combinent pour susciter les événements et s’organiser pour changer ;
3) promouvoir la singularité de (identité, caractéristiques propres) et la réciprocité (soutien mutuel) entre toutes les dimensions, en vue de leur complémentarité et de leur équilibre dynamique ;
4) préparer la transition vers un modèle écosystèmique de culture, pour la cohérence, l’efficacité et l’endurance.

Mr André Francisco PILON, University of São Paulo / International Academy of Science, Brazil, http://www5.usp.br/english/?lang=en


Problèmes de durabilité et exigences de consommation, pratiques de production des terres agricoles POSTER PRESENTATION

Les attentes concernant la durabilité du système agricole ont une longue préoccupation, ce que nous proposons c’est qu’en même temps nous maintenons les traditions locales, gardons l’équilibre de la biosphère au-delà de l’établissement du régime nutritionnel des plantes qui est une prérogative, nous devons analyser en fonction de les caractéristiques du climat et du sol.
Il n’est pas rare que nous ayons tendance à analyser des indicateurs statistiques pour assurer la croissance et le développement des plantes cultivées selon une production optimale. Dans la recherche, nous avons analysé certaines des vulnérabilités, en ce sens que si les pratiques et la tradition agricoles doivent avoir un dénominateur commun lorsque nous parlons d’engrais. en fonction des quatre éléments, des propriétés du sol, des nutriments nécessaires à la production analysés par la culture, le climat mais aussi par la tradition du lieu.
Ensemble, ces éléments peuvent être sources de protection de l’environnement.La nourriture et le mode de vie influencent même les meilleurs goûts des consommateurs, des éléments tels que la nécessité, le prix ou pourquoi pas la distance d’achat des produits traditionnels, souvent saisonniers en raison des produits qu’ils contiennent, d’où la tradition.
Comme la législation est celle qui assure l’équilibre des intérêts, elle doit organiser les moyens rapides de se procurer les revenus de l’État, mais aussi des moyens simples pour le citoyen de défendre ses intérêts, en limitant les servitudes de contribution de l’État à ses propres pouvoirs doivent garantir le droit chemin et facile à contraindre l’Etat à se conformer à la législation sur les engrais appliqués sur les sols et les plantes à travers les techniques agricoles utilisées.

Ms Safta ADELA SORINELA, Ms Lavinia POPESCU ; The University of Economic Studies, Romania


Droits de la Nature : Développements en Inde ORAL PRESENTATION

Les lois doivent avoir au moins une longueur d’avance sur l’époque où elles existent, de peur qu’elles ne deviennent obsolètes, et les lois de la Terre ne font pas exception - bien qu’elles soient relativement jeunes ! Les lois de la Terre, ou droits de la nature, ont réussi à provoquer un changement de paradigme qui favorise une approche éco-centrée, mais avec plus ou moins de succès, selon les juridictions. S’étant taillé un créneau dans la jurisprudence, il a également reçu son lot de critiques, ce qui justifie une inspection approfondie quant aux moyens d’améliorer son efficacité. La présentation propose d’examiner les obstacles qui existent dans la mise en œuvre de ces lois, en prenant des indices en Inde, où cette branche du droit, bien que naissante, a attiré l’attention du pouvoir judiciaire.

Mr Manjeri Subin SUNDER RAJ, India


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