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Gender Equality and Women Empowerment

Vers un développement durable à toutes les échelles Voir présentation détaillée

Gender Equality and Women Empowerment

Vers un développement durable à toutes les échelles Voir présentation détaillée

Des Rencontres qui Changent le Monde !
Une Semaine de Rencontres de haut-Niveau, qui croisent les Sphères des Acteurs de la Société
Entre le FORUM DE PORTO-ALLEGRE et le FORUM DE DAVOS, la Plateforme de création et d'avancement de Projet au service de l'aboutissement de la Paix et des Objectifs du Développement Durable

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Introduction

De grands progrès ont été observés ces dernières décennies en termes d’égalité femmes-hommes. Cependant, force est de constater le fossé entre égalité formelle et égalité substantielle : des différences demeurent encore aujourd’hui, et aucun pays ne peut se targuer d’avoir atteint une égalité parfaite.

Un changement de mentalité est incontournable, certes, mais des mesures compensatoires peuvent et doivent être mises en place afin de faciliter la transition vers un nouveau mode de pensée. En effet, des phénomènes sociétaux, évidents ou insidieux, subsistent encore aujourd’hui :

  • Les violences sexistes, à la fois dans la sphère privée et la sphère publique (violences conjugales, harcèlement de rue, entre autres) ;
  • La misogynie intériorisée et l’auto-censure des filles et des femmes ;
  • Le sexisme ordinaire, et la construction stéréotypée des genres qui enferment ceux-ci dans des cases dont il est difficile de s’extraire ;
  • Les structures sociétales limitantes, qui rendent tout projet de parité à moitié efficace, notamment à cause du travail non-rémunéré largement assumé par les femmes actuellement dans le monde ;
  • Et d’autres enjeux encore.

Ainsi, les inégalités de genre doivent être comprises dans la structure qui les a vues naître. Tout changement de surface ne saurait être efficace à long terme, puisque les inégalités se reproduisent de manière structurelle. Quelques pistes de travail ont déjà été explorées :

  • La promotion de l’égalité des chances ;
  • La reconnaissance progressive du travail du « care », non rémunéré et qui incombe la plupart du temps aux femmes ;
  • Les quotas et autres mesures compensatoires (sex ratio) ;
  • La lutte contre l’avortement sélectif ;
  • Et d’autres mesures encore.

Ces progrès sont en grande partie explicables par une conceptualisation grandissante des enjeux de genre à l’échelle individuelle, collective et sociétale par les mouvements activistes, politiques et internationaux.

Le programme

Programme de la semaine du GENEVA FORUM : axes d’approches du thème Women Empowerment

LundiMardiMercrediJeudi
Women Empowerment Matin Axe Droits de la Nature- Juridique Axe Finances Responsables Axe Médiation Conflit
Women Empowerment Après-Midi Axe Tourisme responsable Axe Droits de la Nature - Projets Axe Sciences citoyennes Axe Education

Pour être auditeur ou présentateur sur l’une de ces conférences, connectez-vous à l’aide du lien suivant : Programme du GENEVA FORUM

Par ailleurs, nous vous convions à une session d’ateliers d’une durée de 3h, à distance consacrée à ces enjeux, le Mercredi 16 novembre 2022. Plus d’information et inscription ici

En venant participer à cette réunion d’exception, vous allez bénéficier de la localisation du forum de Genève qui se déroule au sein du Palais des Nations. Le bâtiment de l’Organisation des Nations-Unies vous permettra d’avoir un impact conséquent sur les prises de conscience et sur les prises de décisions internationales grâce aux multiples représentants et acteurs du domaine du développement durable présents.

Par le biais du forum de Genève, l’ONG Objectif Sciences International, permet la mise en place de la discussion autour de ces grands enjeux contemporains. Avec cette réunion de la communauté scientifique, politique et académique internationale, un point sera fait sur les avancées technologiques, scientifiques et sur les futurs projets concernant l’émancipation des femmes.

Bettisia Gozzadini, une juriste italienne née en 1209, fut probablement une des premières femmes à avoir accédé à une éducation universitaire puis à être nommée professeure à l’université de Bologne. A partir du XVIIIe siècle, en Occident, les femmes aristocrates accèdent peu à peu à l’éducation formelle. Les domaines intellectuels et politiques restaient réservés aux hommes, et la différence entre les genres était perçue comme naturelle, mais la société éprouvait toutefois un intérêt à permettre aux femmes nobles de développer leur intelligence. Les mouvements féministes voient le jour et permettent aux femmes de différentes classes sociales d’accéder au marché du travail, et de se défaire pour certaines du modèle traditionnel où elles se trouvaient cantonnées au rôle d’épouses et de mères. L’éducation ouvre ainsi une porte vers l’émancipation des femmes, et inversement. C’est à la fin du XIXe siècle que les premières lois sur l’éducation des filles voient le jour, d’abord en France puis en Espagne.

Il est important de noter que bien que les femmes aient gagné un accès progressif à l’éducation, celle-ci n’était pas exempte de reproduction des stéréotypes de genre. Les femmes n’étaient pas éduquées pour pouvoir participer à la société ; elles étaient cantonnées à un statut passif, et la principale finalité d’obtenir une éducation était d’être perçues comme plus vertueuses. Toutefois, ces balbutiements ont permis aux femmes d’accéder progressivement à des droits plus étendus, et de développer les premiers mouvements féministes. Au fil des années et des avancées, les revendications de ces mouvements se sont déplacées du monde physique au monde théorique. Ces mouvements successifs ont été conceptualisés sous forme de « vagues » :

  • La première vague : se consacre aux droits politiques comme le droit de vote, le droit d’occuper des fonctions publiques et la reconnaissance des femmes comme étant des personnes à part entière. Cette vague se concrétise notamment avec le mouvement des suffragettes.
  • La deuxième vague : l’objectif se déplace vers les droits sexuels et reproductifs, avec notamment la revendication d’un accès à la contraception. La conceptualisation du patriarcat et des gender studies débute en sciences sociales sous l’influence particulière de Simone de Beauvoir, entre autres.
  • La troisième vague : arbore des valeurs de mixité sociale, et cherche à inclure les hommes dans la discussion et dans une voix commune. Il s’agit de déconstruire les rôles genrés et sexuels. Cette vague se distingue donc de la deuxième, qui cherchait au contraire à créer une voix féminine différentiée de celle des hommes.
  • La quatrième vague : celle-ci est très récente et tourne essentiellement autour des violences comme le harcèlement de rue, le harcèlement au travail, les agressions sexuelles et la culture du viol.

Ainsi, un réel changement social, politique et économique a vu le jour au fil des vagues féministes mais aussi des différentes implications des femmes dans les enjeux contemporains. C’est le cas notamment des grandes guerres, qui ont permis une certaine transformation de la place des femmes dans la société, en les mettant au cœur de la force de travail lorsque les hommes étaient pour la plupart partis combattre. Malgré les progrès observés, de nombreuses avancées restent à effectuer dans de nombreux domaines, et aucune aire géographique n’en est exempte.

Portrait régional des inégalités de genre

Dans le monde occidental d’aujourd’hui, les femmes font encore face à de nombreuses discriminations. A la fois les avancées monumentales dans l’histoire récente et le caractère insidieux des obstacles subsistants peuvent mener à croire que l’égalité entre les femmes et les hommes est atteinte. Cependant, la troisième vague féministe a mis en lumière de nombreux points d’ombres qui avaient jusque-là été peu considérés : le poids du travail domestique et de la charge mentale, la souveraineté des femmes sur leur corps et leur vie privée, notamment. Une nouvelle façon de conceptualiser les inégalités émerge, permettant de lier la sphère privée à la sphère publique. Ainsi, des questions telles que la rémunération du travail domestique, l’accès élargi à la contraception, entre autres sont abordées.

Voici un bref portrait de l’avancée en termes d’égalités femmes-hommes à travers le monde :

  • En Afrique, les femmes ont un taux d’activité économique assez élevé même si disparate, et travaillent surtout dans le domaine de l’agriculture. Toutefois, de nombreuses inégalités subsistent encore dans le domaine de l’éducation et de leur représentation en politique. Des violences subsistent comme par exemple les mutilations génitales, qui ont lieu encore dans différents endroits du continent.
  • En Amérique latine, il est possible d’observer une certaine émancipation économique et politique, notamment dans le secteur de l’entreprenariat et de la représentation parlementaire. Il est cependant important de noter que cette région du monde est particulièrement frappée par des violences faites aux femmes. D’autre part, de nombreux mouvements sociaux s’insurgent de la criminalisation en vigueur d’enjeux reliés à la santé sexuelle et reproductive, comme l’avortement.
  • Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les taux de participation des femmes au marché du travail sont parmi les plus faibles du monde, alors que l’accès à l’éducation est presque équivalent pour les filles et les garçons. Ainsi, le niveau d’éducation relativement élevé des femmes de la région ne se traduit pas par une prise de pouvoir économique ou politique des femmes.
  • L’Asie est une région disparate : il est cependant possible de relever la violence faite envers les petites filles, avec les infanticides ou les avortements sélectifs. L’Asie de l’Est a toutefois fait de grandes avancées en termes d’éducation et de participation des femmes à la population active, même s’il s’agit souvent d’emplois informels. L’Asie du Sud, d’un autre côté, affiche de grandes disparités en termes d’éducation, et ce dès le primaire. La participation des femmes au marché du travail est également largement en dessous de la moyenne mondiale. Enfin, cette région est aussi marquée par des violences physiques et sexuelles courantes, avec par exemple les crimes d’honneur, où une femme sera lapidée si on considère que son honneur a été sali.

La place de l’égalité des genres dans le développement durable

L’égalité des genres est un des plus grands défis de l’époque, car la discrimination à laquelle font face les femmes les empêche de participer au développement durable de nos sociétés. Ainsi, il est nécessaire de favoriser l’implication de celles-ci comme source de vitalité économique, sociale et environnementale, incorporant ces problématiques à un besoin de développement global, économique et démocratique.

Entre la ratification massive de la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) adoptée aux Nations-Unies en 1979 et les accords régionaux tels que le Protocole sur les droits des femmes en Afrique, le domaine du droit international est un outil performant pour se rapprocher de l’égalité hommes-femmes. Toutefois, du fait de son caractère non-contraignant mais aussi de disparités locales et du poids de la tradition ou de la religion, l’application des traités et conventions internationales est hétérogène. La communauté internationale manque encore d’outils méthodologiques pour lutter contre les violences faites aux femmes et contre les phénomènes discriminatoires plus insidieux, qui s’ancrent généralement dans une mentalité difficile à faire évoluer. Dans de nombreuses zones du monde encore, les femmes sont exclues de certaines sphères sociales et professionnelles traditionnellement réservées aux hommes.

C’est pour cette raison que la communauté internationale, les gouvernements et la société civile doivent s’unir afin de donner naissance à des initiatives réalistes mais ambitieuses en matière d’égalité des genres, comme un des fondements du développement durable.

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